Page 28 - Cloches
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SAINTIERS ET MES ANCETRES FONDEURS DE CLOCHES
Source : mémoire de famille – Travaux de Pierre Blanchard ; recherches
généalogiques de Jean Jourdain ; aide de François Cartenet et d’Anne
Marie Bréant.
Les saintiers, nom que se donnaient les fondeurs de cloches lorrains
ambulants venaient du Bassigny, de la région de Huilliécourt et
Breuvannes (Le mot saintier vient de seing – signal). Ils partaient dès
Pâques, en même temps que les chaudronniers de Pompierre, les
chanteurs d’Harreville, les marchands de métal ...
Mes ancêtres s’appelaient Maire et Cartenet, ils étaient père et fils,
oncle et neveu, beaux-frères ou frères. Claude et François Maire
venaient de Pompierre, ils étaient chaudronniers, fondeurs de cuivre et
fondeurs de cloches. Pierre-Léopold Cartenet venait de Pompierre, il
était fondeur de cloches. Son fils Pierre-Léopold Cartenet se maria et
s'installa à Médonville.
En 1761, une cloche signée F.P. Cartenet et C. Maire a été fondue pour
l’église saint-Léger de Fécamp. En 1772, la grosse cloche de Dainville-
aux-forges (Meuse) porte les noms de Carteney et Maire, fondeurs de
Pompierre.
Après la Révolution, pendant la Restauration et sous Louis-Philippe, la
France reprend intérêt pour les clochers, les transports sont devenus
plus faciles et les fondeurs finissent par se fixer. Louis Maire et ses
beaux-frères François et Nicolas Cartenet se fixent donc à Déville-lès-
Rouen, ils y sont en 1827.
En 1829, Nicolas & François Cartenet se déplacent à Gueutteville pour
fondre une cloche pour l'église. Ils se marient et s’installent dans ce
village. Louis Maire, quant à lui, reste à Déville-les-Rouen.
Nicolas part et devient agriculteur, François poursuit la fonte des
cloches. Il a cinq fils. L’aîné Jules ira vivre près d’Eu, le quatrième
Florentin choisira la prêtrise, Arsène, Achille et François resteront à
Gueutteville près de leur père, travaillant à la fonderie et sur la ferme.
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Source : mémoire de famille – Travaux de Pierre Blanchard ; recherches
généalogiques de Jean Jourdain ; aide de François Cartenet et d’Anne
Marie Bréant.
Les saintiers, nom que se donnaient les fondeurs de cloches lorrains
ambulants venaient du Bassigny, de la région de Huilliécourt et
Breuvannes (Le mot saintier vient de seing – signal). Ils partaient dès
Pâques, en même temps que les chaudronniers de Pompierre, les
chanteurs d’Harreville, les marchands de métal ...
Mes ancêtres s’appelaient Maire et Cartenet, ils étaient père et fils,
oncle et neveu, beaux-frères ou frères. Claude et François Maire
venaient de Pompierre, ils étaient chaudronniers, fondeurs de cuivre et
fondeurs de cloches. Pierre-Léopold Cartenet venait de Pompierre, il
était fondeur de cloches. Son fils Pierre-Léopold Cartenet se maria et
s'installa à Médonville.
En 1761, une cloche signée F.P. Cartenet et C. Maire a été fondue pour
l’église saint-Léger de Fécamp. En 1772, la grosse cloche de Dainville-
aux-forges (Meuse) porte les noms de Carteney et Maire, fondeurs de
Pompierre.
Après la Révolution, pendant la Restauration et sous Louis-Philippe, la
France reprend intérêt pour les clochers, les transports sont devenus
plus faciles et les fondeurs finissent par se fixer. Louis Maire et ses
beaux-frères François et Nicolas Cartenet se fixent donc à Déville-lès-
Rouen, ils y sont en 1827.
En 1829, Nicolas & François Cartenet se déplacent à Gueutteville pour
fondre une cloche pour l'église. Ils se marient et s’installent dans ce
village. Louis Maire, quant à lui, reste à Déville-les-Rouen.
Nicolas part et devient agriculteur, François poursuit la fonte des
cloches. Il a cinq fils. L’aîné Jules ira vivre près d’Eu, le quatrième
Florentin choisira la prêtrise, Arsène, Achille et François resteront à
Gueutteville près de leur père, travaillant à la fonderie et sur la ferme.
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