Page 25 - Cloches
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froi, mot d'origine germanique de « belt », cloche et « freidt »,
liberté. Les beffrois abritent les cloches civiles qui rythment les heures et
la vie de la cité.
LA CLOCHE « Une voix qui s’élève vers le ciel »
Au sud comme au nord, les cloches ont annoncé les heures canoniques,
annoncent l’heure légale et l’heure des offices ; elles président à toutes
nos fêtes, à tous nos deuils, elles ont célébré tous les triomphes de la
Patrie et signalé toutes ses grandes douleurs (sonnerie du tocsin pour
alerter en cas d’incendie, de catastrophe naturelle ou de mobilisation
générale). Elles sonnent à la volée le jour de leur installation, s’animent
lorsqu’un nouveau coq prend place au-dessus d’elles, elles vivent les
événements de la paroisse. Des hommes ont voulu les faire taire à la
Révolution, elles sont revenues plus grosses, plus fortes ; « Les cloches
de la vie ».
Leurs demeures sont clochers ou campaniles, lieux de culte, châteaux,
usines, écoles, maisons de maître… Elles accompagnent les troupeaux*
ou voguent sur le pont d'un bateau… Leur voix sillonne la campagne, la
montagne et la mer.
Celles de nos clochers sont de tailles différentes, poids à la mesure pour
donner la note fondamentale, la tierce mineure, la quinte et les octaves.
Elles sont seules ou en carillon. Elles sont bourdon ou Westminster… et
toujours voix d’airain.
*Les sonnailles, cloches des troupeaux pour les transhumances.
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liberté. Les beffrois abritent les cloches civiles qui rythment les heures et
la vie de la cité.
LA CLOCHE « Une voix qui s’élève vers le ciel »
Au sud comme au nord, les cloches ont annoncé les heures canoniques,
annoncent l’heure légale et l’heure des offices ; elles président à toutes
nos fêtes, à tous nos deuils, elles ont célébré tous les triomphes de la
Patrie et signalé toutes ses grandes douleurs (sonnerie du tocsin pour
alerter en cas d’incendie, de catastrophe naturelle ou de mobilisation
générale). Elles sonnent à la volée le jour de leur installation, s’animent
lorsqu’un nouveau coq prend place au-dessus d’elles, elles vivent les
événements de la paroisse. Des hommes ont voulu les faire taire à la
Révolution, elles sont revenues plus grosses, plus fortes ; « Les cloches
de la vie ».
Leurs demeures sont clochers ou campaniles, lieux de culte, châteaux,
usines, écoles, maisons de maître… Elles accompagnent les troupeaux*
ou voguent sur le pont d'un bateau… Leur voix sillonne la campagne, la
montagne et la mer.
Celles de nos clochers sont de tailles différentes, poids à la mesure pour
donner la note fondamentale, la tierce mineure, la quinte et les octaves.
Elles sont seules ou en carillon. Elles sont bourdon ou Westminster… et
toujours voix d’airain.
*Les sonnailles, cloches des troupeaux pour les transhumances.
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