Page 57 - Cloches
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LA CERLANGUE
L’EGLISE SAINT-LEONARD
Le nom du village
La fougère, la langue de cerf a peut-être donné son nom à La Cerlangue.
L’histoire de l’église
Le chœur du XIIIe siècle a été détruit. Le clocher
et la nef sont construits au XVIe siècle grâce au
comte de Tancarville.
En 1662, on réédifie le clocher et en 1771, c’est
au tour de la flèche, avant qu'elle soit
endommagée par une tempête en 1773.
En 1803, l’église était complètement vide mais il
restait la cloche civile !
La visite au clocher
Par un après-midi de juillet, les cloches sonnent deux coups, ma montre
marque bien deux heures. Un orage m’a accompagné tout au long du
chemin ; le ciel est couleur de plomb.
Il se dégage déjà au-dessus de l’estuaire, les nuages gris s’éloignent et
d’éblouissants rayons de lumière descendent vers le sol.
Nous entrons dans l’église sous la protection de Saint Léonard et nous
nous trouvons face à une petite porte étroite, mystérieuse. Elle s’ouvre
sur l’escalier en colimaçon de la largeur d’un homme portant la hotte et le
mortier sur son dos.
Au premier étage, un grand disque de bois recouvre au sol le passage des
cloches c’est la porte des cloches ou oculus. Nous nous arrêtons devant
l’ancien mécanisme de l’horloge protégé derrière une vitre. A l’extérieur
sur le cadran était marqué : « Biard-Roy ».
L’escalier tourne toujours et s’arrête au deuxième étage, avec des
marches de plus en plus usées. Trois cloches, trois roues pour les
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L’EGLISE SAINT-LEONARD
Le nom du village
La fougère, la langue de cerf a peut-être donné son nom à La Cerlangue.
L’histoire de l’église
Le chœur du XIIIe siècle a été détruit. Le clocher
et la nef sont construits au XVIe siècle grâce au
comte de Tancarville.
En 1662, on réédifie le clocher et en 1771, c’est
au tour de la flèche, avant qu'elle soit
endommagée par une tempête en 1773.
En 1803, l’église était complètement vide mais il
restait la cloche civile !
La visite au clocher
Par un après-midi de juillet, les cloches sonnent deux coups, ma montre
marque bien deux heures. Un orage m’a accompagné tout au long du
chemin ; le ciel est couleur de plomb.
Il se dégage déjà au-dessus de l’estuaire, les nuages gris s’éloignent et
d’éblouissants rayons de lumière descendent vers le sol.
Nous entrons dans l’église sous la protection de Saint Léonard et nous
nous trouvons face à une petite porte étroite, mystérieuse. Elle s’ouvre
sur l’escalier en colimaçon de la largeur d’un homme portant la hotte et le
mortier sur son dos.
Au premier étage, un grand disque de bois recouvre au sol le passage des
cloches c’est la porte des cloches ou oculus. Nous nous arrêtons devant
l’ancien mécanisme de l’horloge protégé derrière une vitre. A l’extérieur
sur le cadran était marqué : « Biard-Roy ».
L’escalier tourne toujours et s’arrête au deuxième étage, avec des
marches de plus en plus usées. Trois cloches, trois roues pour les
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