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préconise cette ouverture. Au lycée Agricole d’Yvetot, cela petite route qui menait à Yvetot, et sauf cas où un collègue
a été possible, et même facile, bien accueilli de tous, malgré
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TM UIVY]M LM UWaMV[ ÅVIVKQMZ[ )QTTM]Z[ KMTI I]ZIQ\ X] la route sur le trottoir, suivie d’une centaine d’élèves en
faire scandale.
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Nous invitions aussi des chanteurs de chanson française, recommandations, et nous emplissions la salle de cinéma.
des auteurs compositeurs. La plupart du temps, les invités De même pour le retour. La petite route de campagne était il
que je connaissais étaient hébergés chez moi, en raison du est vrai très déserte aux heures des projections. Mais de nos
peu de moyens disponibles. jours, il serait inconcevable d’organiser de telles sorties…
pure folie, en termes d’assurance, etc.
Je me rappelle même avoir négocié avec la commission
spectacles la venue d’un compositeur de musique concrète, Quels bonheurs pour chacun pourtant, à ce moment-là.
Victor Knud, auteur de la symphonie du Luberon ; il Pour les élèves, c’était la fête.
s’agissait d’un montage musical de sons enregistrés dans
la nature puis travaillés sur synthétiseur. Je garde tout Je n’ai malheureusement plus de photos du lycée. Mais
particulièrement en mémoire ce soir-là : la seule colère dont le lycée en 78 ou 79 avait organisé une grande fête locale,
portes ouvertes. J’avais alors réalisé une vidéo (ma première
RM UM [W]^QMVVM =V OZW]XM L¼uTv^M[ I^MK Y]Q RM LM^IQ[
(c’était l’accord convenu), retravailler le sujet dans le cadre ^QLuW []ZTMTaKuMM\[M[LQٺuZMV\M[NIKM\\M[-[\MTTMZM[\uM
des cours refusait obstinément d’entendre, rigolant à qui dans les archives ? A-telle été versée au fonds commun de la
mieux mieux. Je me souviens, devrais-je l’avouer ? avoir cinémathèque du Ministère de l’Agriculture ? Ce n’est pas
enfermé les élèves dans la salle de réunion, piquée devant exclu car le directeur de la cinémathèque de l’époque avait été
la porte fermée à clé pour les empêcher de sortir et les invité ; Michel Duvigneau, notre collègue d’ESC. J’ignore
ce que la bande VHS est devenue. Je ne suis pas certaine
KWV\ZIQVLZM o uKW]\MZ 2M VM []Q[ I]RW]ZL¼P]Q XI[ \Zv[ ÅvZM non plus de la qualité cinématographique du reportage…
Pour moi c’était un début ; j’étais très impressionnée de
L] XZWKuLu 5IQ[ QT [¼M[\ ÅVITMUMV\ I^uZu MٻKIKM +WV\ZM la présence de Michel Duvigneau dont j’appréhendais le
toute attente, après écoute et discussion avec le compositeur, jugement…
le concert leur a beaucoup plu, valorisant le monde rural, la
Cette fête fut une réussite, avec la collaboration d’artistes
VI\]ZM\W]\KMY]¼QT[IQUIQMV\5IÅTTMY]Qu\IQ\ToI][[Q et d’artisans locaux, forgerons menuisiers etc. C’était la
et qui est depuis devenue musicienne garde de ce concert un première fois que le lycée devenait un lieu d’action culturelle
souvenir ému et émerveillé. pour le petit pays environnant. Avec le recul, je regrette un
peu de n’avoir pas plus tôt organisé localement la publicité
Bien sûr, dès qu’une programmation était prévue à Yvetot, des spectacles ou expositions qui se déroulaient au lycée.
nous nous y précipitions. Et comme nous n’avions pas de Tout était ouvert. Mais personne ne le savait. Nous ne
projecteur au lycée, nous allions très régulièrement au cinéma, travaillions pas assez cette ouverture au public extérieur.
un petit cinéma indépendant, avec une programmation
nourrie. Quelques deux kilomètres nous séparaient du ciné. Quoi qu’il en soit, mes trois premières années
Le lycée fonctionnait si ma mémoire est bonne sans autre d’enseignement agricole à Yvetot ont été trois années de
surveillant que le répétiteur qui n’aimait pas le cinéma. bonheur pédagogique. Tout était simple… Il fallait parfois
Ainsi, à peu près deux fois par mois, nous empruntions la
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a été possible, et même facile, bien accueilli de tous, malgré
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faire scandale.
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Nous invitions aussi des chanteurs de chanson française, recommandations, et nous emplissions la salle de cinéma.
des auteurs compositeurs. La plupart du temps, les invités De même pour le retour. La petite route de campagne était il
que je connaissais étaient hébergés chez moi, en raison du est vrai très déserte aux heures des projections. Mais de nos
peu de moyens disponibles. jours, il serait inconcevable d’organiser de telles sorties…
pure folie, en termes d’assurance, etc.
Je me rappelle même avoir négocié avec la commission
spectacles la venue d’un compositeur de musique concrète, Quels bonheurs pour chacun pourtant, à ce moment-là.
Victor Knud, auteur de la symphonie du Luberon ; il Pour les élèves, c’était la fête.
s’agissait d’un montage musical de sons enregistrés dans
la nature puis travaillés sur synthétiseur. Je garde tout Je n’ai malheureusement plus de photos du lycée. Mais
particulièrement en mémoire ce soir-là : la seule colère dont le lycée en 78 ou 79 avait organisé une grande fête locale,
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ce que la bande VHS est devenue. Je ne suis pas certaine
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Pour moi c’était un début ; j’étais très impressionnée de
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Bien sûr, dès qu’une programmation était prévue à Yvetot, des spectacles ou expositions qui se déroulaient au lycée.
nous nous y précipitions. Et comme nous n’avions pas de Tout était ouvert. Mais personne ne le savait. Nous ne
projecteur au lycée, nous allions très régulièrement au cinéma, travaillions pas assez cette ouverture au public extérieur.
un petit cinéma indépendant, avec une programmation
nourrie. Quelques deux kilomètres nous séparaient du ciné. Quoi qu’il en soit, mes trois premières années
Le lycée fonctionnait si ma mémoire est bonne sans autre d’enseignement agricole à Yvetot ont été trois années de
surveillant que le répétiteur qui n’aimait pas le cinéma. bonheur pédagogique. Tout était simple… Il fallait parfois
Ainsi, à peu près deux fois par mois, nous empruntions la
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