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moignageS
La vie à l’école Pour les cours pratiques, la classe traverse
à pied la campagne pour se rendre à la ferme
En septembre 1922 Charles Ferment d’Auzebosc tenue par monsieur Divanack.
entre à l’école d’agriculture et se souvient de Charles Ferment garde un très bon souvenir
cet énorme bâtiment au centre d’Yvetot : Au de ces travaux agricoles. Il a labouré toutes les
rez-de-chaussée, était installé le réfectoire, terres du lycée avec les chevaux percherons.
au premier étage les salles de classe et au Il a appris à faire du beurre, de la crème, du
deuxième le dortoir. Lever à 7 heures. La cidre. La ferme possède des cochons, des
discipline est très stricte. L’internat, même si oies, des vaches et des ruches.
la vie y est dure, crée des amitiés très fortes
entre les élèves. Il se souvient que madame Talbot, la
cuisinière, appréciait beaucoup M. Raab qui
Une fois admis à l’école les sorties sont lui amenait toujours de superbes légumes
plutôt rares : deux jours à la Toussaint,, frais pour la cuisine des élèves. Elle est entrée
puis il faut attendre Noël avant de pouvoir en fonction en 1923 et a poursuivi son activité
RTQƂVGT FG SWGNSWGU LQWTU FG EQPIÅU .GU lorsque l’école fut transférée à Auzebosc.
bons élèves peuvent obtenir un week-end
supplémentaire par trimestre : on appelle Pierre Poulain a treize ans lorsqu’il effectue
cela « les points bonheur ». La plupart des sa rentrée scolaire à l’école d’agriculture
élèves sont envoyés à Yvetot par leurs en 1929. Il est très motivé pour cet
parents uniquement pour respirer l’air sain enseignement et en tant qu’enfant,
de la campagne, voire même, pour certains, il avait été séduit par l’allure de son
comme solution de « garderie » (cas des gens cousin dans son costume d’école. En
de la ville). effet, à chaque rentrée un couturier
d’Yvetot (Monsieur Bréhier11) venait
le soir dans le dortoir pour prendre
les mesures des nouveaux élèves.
L’uniforme de l’école possédait des
boutons dorés et une casquette. Il
y avait des épis de blé sur le revers
de la veste.
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CDTKVCPV NC NKDTCKTKG | .C DWKUUQPPKÄTG FGTTKÄTG
NoÅINKUGNoGPUGKIPGRGKPVGFGNC/CKUQP$TGJKGT
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La vie à l’école Pour les cours pratiques, la classe traverse
à pied la campagne pour se rendre à la ferme
En septembre 1922 Charles Ferment d’Auzebosc tenue par monsieur Divanack.
entre à l’école d’agriculture et se souvient de Charles Ferment garde un très bon souvenir
cet énorme bâtiment au centre d’Yvetot : Au de ces travaux agricoles. Il a labouré toutes les
rez-de-chaussée, était installé le réfectoire, terres du lycée avec les chevaux percherons.
au premier étage les salles de classe et au Il a appris à faire du beurre, de la crème, du
deuxième le dortoir. Lever à 7 heures. La cidre. La ferme possède des cochons, des
discipline est très stricte. L’internat, même si oies, des vaches et des ruches.
la vie y est dure, crée des amitiés très fortes
entre les élèves. Il se souvient que madame Talbot, la
cuisinière, appréciait beaucoup M. Raab qui
Une fois admis à l’école les sorties sont lui amenait toujours de superbes légumes
plutôt rares : deux jours à la Toussaint,, frais pour la cuisine des élèves. Elle est entrée
puis il faut attendre Noël avant de pouvoir en fonction en 1923 et a poursuivi son activité
RTQƂVGT FG SWGNSWGU LQWTU FG EQPIÅU .GU lorsque l’école fut transférée à Auzebosc.
bons élèves peuvent obtenir un week-end
supplémentaire par trimestre : on appelle Pierre Poulain a treize ans lorsqu’il effectue
cela « les points bonheur ». La plupart des sa rentrée scolaire à l’école d’agriculture
élèves sont envoyés à Yvetot par leurs en 1929. Il est très motivé pour cet
parents uniquement pour respirer l’air sain enseignement et en tant qu’enfant,
de la campagne, voire même, pour certains, il avait été séduit par l’allure de son
comme solution de « garderie » (cas des gens cousin dans son costume d’école. En
de la ville). effet, à chaque rentrée un couturier
d’Yvetot (Monsieur Bréhier11) venait
le soir dans le dortoir pour prendre
les mesures des nouveaux élèves.
L’uniforme de l’école possédait des
boutons dorés et une casquette. Il
y avait des épis de blé sur le revers
de la veste.
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CDTKVCPV NC NKDTCKTKG | .C DWKUUQPPKÄTG FGTTKÄTG
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