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’école départementale d’agriculture de 1ère division
Seine-Inférieure s’installera au Muséum - des semis et des procédures dont on se sert
d’Histoire Naturelle (couvent des Visitandines)
en 1831. Dans un de ces ouvrages, Thouin pour les effectuer,
présente une description du programme de - des plantations et des cultures,
cette école qui fonctionnait sous forme de - de la taille des arbres fruitiers et de la
conférences et démonstrations ouvertes au
public. En voici quelques détails : conduite de la vigne,
- du marcottage et des différentes sortes de
« Les travaux pratiques de l’École
d’Agriculture se déroulent sur un champ de boutures,
68,22 mètres de longueur et de 58,47 mètres - des greffes,
de large. Le terrain est de nature calcaire- - des clôtures : haies, palissades, etc.
siliceuse-alumineuse, ce terrain est ensuite 2ème division
divisé en planches. - description de nouvelles sortes de greffes
- histoire et description du cognassier
- emploi du mâchefer dans le jardinage ».
Sous la monarchie de Juillet, les notables
d’agronomie, de gros propriétaires terriens se
préoccupent sérieusement de la création d’un
enseignement agricole dans le département.
Dès 1833, on parle de l’ouverture d’une école
rurale pour les pauvres, cette proposition
n’aura pas de succès.
En 1836, un certain Gaillard présente un
rapport à la Société Centrale d’Agriculture
du département. En 1838, un établissement
est créé et il est situé à Rouen au Trianon. A
côté de l’école de botanique, on crée des
pépinières où les agriculteurs disposent
de carrés. Des professeurs donnent des
conférences sur place et dans les chefs-lieux
de cantons : culture des différentes plantes,
chimie agricole, fumier et autres engrais,
fabrication du cidre, zoologie agricole,
mécanique appliquée à l’agriculture et à la
meunerie…). L’un des piliers de cette école
est sans doute Félix Archimède Pouchet, il
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Seine-Inférieure s’installera au Muséum - des semis et des procédures dont on se sert
d’Histoire Naturelle (couvent des Visitandines)
en 1831. Dans un de ces ouvrages, Thouin pour les effectuer,
présente une description du programme de - des plantations et des cultures,
cette école qui fonctionnait sous forme de - de la taille des arbres fruitiers et de la
conférences et démonstrations ouvertes au
public. En voici quelques détails : conduite de la vigne,
- du marcottage et des différentes sortes de
« Les travaux pratiques de l’École
d’Agriculture se déroulent sur un champ de boutures,
68,22 mètres de longueur et de 58,47 mètres - des greffes,
de large. Le terrain est de nature calcaire- - des clôtures : haies, palissades, etc.
siliceuse-alumineuse, ce terrain est ensuite 2ème division
divisé en planches. - description de nouvelles sortes de greffes
- histoire et description du cognassier
- emploi du mâchefer dans le jardinage ».
Sous la monarchie de Juillet, les notables
d’agronomie, de gros propriétaires terriens se
préoccupent sérieusement de la création d’un
enseignement agricole dans le département.
Dès 1833, on parle de l’ouverture d’une école
rurale pour les pauvres, cette proposition
n’aura pas de succès.
En 1836, un certain Gaillard présente un
rapport à la Société Centrale d’Agriculture
du département. En 1838, un établissement
est créé et il est situé à Rouen au Trianon. A
côté de l’école de botanique, on crée des
pépinières où les agriculteurs disposent
de carrés. Des professeurs donnent des
conférences sur place et dans les chefs-lieux
de cantons : culture des différentes plantes,
chimie agricole, fumier et autres engrais,
fabrication du cidre, zoologie agricole,
mécanique appliquée à l’agriculture et à la
meunerie…). L’un des piliers de cette école
est sans doute Félix Archimède Pouchet, il
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