Page 20 - Brochure
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protection antiaérienne du territoire comporte des mesures de Défense active
(destruction des aéronefs ennemis) d’une part et d’autre part une mesure de
Défense passive. Cela conduit à assurer la protection des populations civiles en
temps de guerre par différents moyens (alerter, protéger, transporter, déblayer).
Le choix de ces différentes mesures se fera en fonction des dangers identifiés.
Ce sera soit des engins explosifs, soit des engins incendiaires, soit des matières
toxiques. La protection serait maximale si elle répondait à ces trois types d’attaques
simultanément. L’expérience de la dernière guerre révèle qu’une Défense passive
pour les civils est d’autant plus efficace qu’elle permet de sauver bon nombre de
vies. Les statistiques montrent que souvent la curiosité conduit à la mort, huit
victimes sur dix ont été frappées dans les étages et dans les rues. Il faut observer
les règlements et éventuellement seconder la Défense passive.
Elle renforce l’action des pompiers et de la Croix-Rouge. Il est à noter que la
Défense passive ne peut pas être protectrice à 100 %. Le danger aérien est surtout
présent dans les grandes agglomérations urbaines, et pour les populations
proches des objectifs présentant un intérêt militaire. Il est évident que ce n’est
pas en bombardant des hameaux dispersés dans les campagnes que l’ennemi
obtiendrait l’effet de masse recherché.
Les établissements privés et les entreprises, présentant un intérêt national ou
public peuvent être désignés par décision du ministre de la Défense nationale
d’assurer eux-mêmes leur protection contre les attaques aériennes.
C’est la direction de l’établissement qui est alors responsable de la sécurité de ses
employés. L’organisation de la Défense passive comporte toujours la préparation
et la réalisation en temps de paix. Dans chaque département c’est le préfet qui
est chargé, avec le concours des maires et sous la haute autorité du ministre de
la Défense nationale de la préparation et de la réalisation de la Défense passive.
Le 15 juillet 1939 « La Petite Illustration »
édite un livret destiné à la population,
qui retrace les protections et les actions à
adopter pour aider la Défense passive
à mieux gérer son fonctionnement.
(Bibliothèque municipale de Sotteville-lès-Rouen,
fonds Mémoire de la ville, MVC1.2).
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(destruction des aéronefs ennemis) d’une part et d’autre part une mesure de
Défense passive. Cela conduit à assurer la protection des populations civiles en
temps de guerre par différents moyens (alerter, protéger, transporter, déblayer).
Le choix de ces différentes mesures se fera en fonction des dangers identifiés.
Ce sera soit des engins explosifs, soit des engins incendiaires, soit des matières
toxiques. La protection serait maximale si elle répondait à ces trois types d’attaques
simultanément. L’expérience de la dernière guerre révèle qu’une Défense passive
pour les civils est d’autant plus efficace qu’elle permet de sauver bon nombre de
vies. Les statistiques montrent que souvent la curiosité conduit à la mort, huit
victimes sur dix ont été frappées dans les étages et dans les rues. Il faut observer
les règlements et éventuellement seconder la Défense passive.
Elle renforce l’action des pompiers et de la Croix-Rouge. Il est à noter que la
Défense passive ne peut pas être protectrice à 100 %. Le danger aérien est surtout
présent dans les grandes agglomérations urbaines, et pour les populations
proches des objectifs présentant un intérêt militaire. Il est évident que ce n’est
pas en bombardant des hameaux dispersés dans les campagnes que l’ennemi
obtiendrait l’effet de masse recherché.
Les établissements privés et les entreprises, présentant un intérêt national ou
public peuvent être désignés par décision du ministre de la Défense nationale
d’assurer eux-mêmes leur protection contre les attaques aériennes.
C’est la direction de l’établissement qui est alors responsable de la sécurité de ses
employés. L’organisation de la Défense passive comporte toujours la préparation
et la réalisation en temps de paix. Dans chaque département c’est le préfet qui
est chargé, avec le concours des maires et sous la haute autorité du ministre de
la Défense nationale de la préparation et de la réalisation de la Défense passive.
Le 15 juillet 1939 « La Petite Illustration »
édite un livret destiné à la population,
qui retrace les protections et les actions à
adopter pour aider la Défense passive
à mieux gérer son fonctionnement.
(Bibliothèque municipale de Sotteville-lès-Rouen,
fonds Mémoire de la ville, MVC1.2).
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