Page 97 - Brochure
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r l’école des filles des boyaux sans consistance et découverts se situent à
150 mètres de l’école des filles. Dans le groupe Jeanne-d’Arc-Pasteur pour
l’école des filles (située à l’angle des rues Jacquard et Pasteur) la directrice peut
mettre à l’abri tout son effectif dans les tranchées. Pour l’école des garçons il y
a la possibilité d’abriter 200 élèves dans les tranchées les 200 autres se rendront
à l’abri de l’église Saint-Antoine de Padoue.
Début 1943 il existait, outre les tranchées-abris destinées aux enfants des écoles,
trois tranchées pouvant abriter 198 personnes. Vingt-deux tronçons construits ou
en voie d’achèvement pouvant abriter 3520 personnes. Il reste 1320 personnes à
abriter dans la partie sud de la ville, un quart de la population sera ainsi mis à l’abri.
En septembre 1942, les tranchées-abris de la carrière Bozel-Malétra, rue Eugène-
Davey sont à continuer, afin d’abriter les 600 enfants de l’école Chevreul, les
600 enfants de l’école Delphine Gay et les 600 habitants. Cette carrière a donné
naissance à la cité Maurice Thorez dont le nom a changé en 1990 pour devenir
la cité Saint-Julien.
Des tranchées-abris sont construites dans les jardins des maisons ouvrières de la
rue Jacquard qui appartiennent à la société industrielle de produits chimiques,
Bozel-Malétra. Son directeur est dans l’obligation d’accepter ce fait, mais demande
une remise en état à la fin du conflit.
En 1943, certains enfants des écoles sont envoyés dans des camps scolaires afin
de les isoler des bombardements autour de Rouen. Ils partent pour Saint-Aubin-
Épinay, Saint-Pierre-du-Vauvray, Louviers, Charleval, Heudebouville, etc, dans
des lieux que l’on pense plus tranquilles. Malgré leur éloignement, la commune
doit fournir les fournitures scolaires à ces enfants déplacés.
Affiche qui incite la population à veiller à tout éclairage.
(Collection Daniel Cormier).
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150 mètres de l’école des filles. Dans le groupe Jeanne-d’Arc-Pasteur pour
l’école des filles (située à l’angle des rues Jacquard et Pasteur) la directrice peut
mettre à l’abri tout son effectif dans les tranchées. Pour l’école des garçons il y
a la possibilité d’abriter 200 élèves dans les tranchées les 200 autres se rendront
à l’abri de l’église Saint-Antoine de Padoue.
Début 1943 il existait, outre les tranchées-abris destinées aux enfants des écoles,
trois tranchées pouvant abriter 198 personnes. Vingt-deux tronçons construits ou
en voie d’achèvement pouvant abriter 3520 personnes. Il reste 1320 personnes à
abriter dans la partie sud de la ville, un quart de la population sera ainsi mis à l’abri.
En septembre 1942, les tranchées-abris de la carrière Bozel-Malétra, rue Eugène-
Davey sont à continuer, afin d’abriter les 600 enfants de l’école Chevreul, les
600 enfants de l’école Delphine Gay et les 600 habitants. Cette carrière a donné
naissance à la cité Maurice Thorez dont le nom a changé en 1990 pour devenir
la cité Saint-Julien.
Des tranchées-abris sont construites dans les jardins des maisons ouvrières de la
rue Jacquard qui appartiennent à la société industrielle de produits chimiques,
Bozel-Malétra. Son directeur est dans l’obligation d’accepter ce fait, mais demande
une remise en état à la fin du conflit.
En 1943, certains enfants des écoles sont envoyés dans des camps scolaires afin
de les isoler des bombardements autour de Rouen. Ils partent pour Saint-Aubin-
Épinay, Saint-Pierre-du-Vauvray, Louviers, Charleval, Heudebouville, etc, dans
des lieux que l’on pense plus tranquilles. Malgré leur éloignement, la commune
doit fournir les fournitures scolaires à ces enfants déplacés.
Affiche qui incite la population à veiller à tout éclairage.
(Collection Daniel Cormier).
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