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viens-toi des Choses de la vie

À côté d’elle, il y a un bouquet de roses. Puis nous la voyons
sortir de l’hôpital en déambulant, perdue, les yeux hagards ; à
cet instant, nous la voyons croiser un couple âgé. Elle est seule,
déjà veuve avant leur mariage. Ce dernier contraste nous glace :
ils ne vieilliront pas ensemble. À la dernière image, la caméra
se trouble. Gilles Jacob fait observer que « ce flou fait double
emploi : depuis longtemps déjà, nos yeux sont brouillés, parce
que le chagrin apporte au regard d’océan d’Hélène une pâleur
que nous ne supportons pas89 ».

Les impératifs techniques liés à cette scène – les prises de vues au 400 mm et la
lumière surexposée – conditionnaient la suite du film, jusqu’aux scènes d’hôpital
qui finissent presque dans le blanc […]. Si j’avais terminé par l’accident, ç’aurait été
probablement un autre film. » (N. T. Binh et Dominique Rabourdin, op. cit., p. 96.)
« La continuité, l’unité du film, est à ce prix. » (Michel Boujut, op. cit., p. 96.)
89. Gilles Jacob, op. cit., p. 14.

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