Page 32 - memoire_lelouch
P. 32
La caméra joue ainsi sur la composition du cadre : nous percevons de
l'intérieur ce que regarde le personnage. Puis, par un raccord cut habile le
spectateur se retrouve à l'extérieur avec Robert qui décide de rejoindre sa mère. La
caméra alterne plan d’ensemble et rapproché, par l’utilisation d’un zoom progressif.
Dans cette séquence nous entendons hors champ les premières notes du boléro de
Ravel. Ce son devient alors in, après les retrouvailles de Robert et Anne. Nous
percevons alors en gros plan la tour Eiffel illuminée, par le logo de la Croix-Rouge.
Puis par un travelling latéral descendant, un nouveau plan fait son apparition : nous
retrouvons alors le plan qui a fait l'ouverture du film.
Différents plans nous montrent ensuite les différents protagonistes du film
qui assistent à ce gala. Parmi eux, Patrick Prat (fils de Robert) et Sarah Glenn
chantent pour le gala. Par ailleurs, le danseur principal n'est autre que le fils de
Boris et Tatiana. Dans cette séquence la caméra est à nouveau très mobile, la
danse et la musique ainsi que l'image sont en corrélation. Le boléro symbolise le
destin. La danse et la musique, correspond ici à une métaphore de la vie et des
rencontres. La grande Histoire (la dimension humanitaire du gala) rejoint la petite
histoire (par la présence de tous les personnages au gala). Le film a ainsi un
déroulement cyclique.
En effet, le film est construit comme un long flash-back sur la mémoire.
Car, pour comprendre comment tous ces personnages se trouvent réunis dans ce
spectacle humanitaire, il convient d’expliquer d'abord le passé de ceux-ci ; pour
comprendre le lien qui les unit. En réunissant tous les personnages, c’est en
quelque sorte une volonté de rassembler la mémoire collective. La mémoire d'abord
dispersée se trouve réunifiée par ce gala.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 30
l'intérieur ce que regarde le personnage. Puis, par un raccord cut habile le
spectateur se retrouve à l'extérieur avec Robert qui décide de rejoindre sa mère. La
caméra alterne plan d’ensemble et rapproché, par l’utilisation d’un zoom progressif.
Dans cette séquence nous entendons hors champ les premières notes du boléro de
Ravel. Ce son devient alors in, après les retrouvailles de Robert et Anne. Nous
percevons alors en gros plan la tour Eiffel illuminée, par le logo de la Croix-Rouge.
Puis par un travelling latéral descendant, un nouveau plan fait son apparition : nous
retrouvons alors le plan qui a fait l'ouverture du film.
Différents plans nous montrent ensuite les différents protagonistes du film
qui assistent à ce gala. Parmi eux, Patrick Prat (fils de Robert) et Sarah Glenn
chantent pour le gala. Par ailleurs, le danseur principal n'est autre que le fils de
Boris et Tatiana. Dans cette séquence la caméra est à nouveau très mobile, la
danse et la musique ainsi que l'image sont en corrélation. Le boléro symbolise le
destin. La danse et la musique, correspond ici à une métaphore de la vie et des
rencontres. La grande Histoire (la dimension humanitaire du gala) rejoint la petite
histoire (par la présence de tous les personnages au gala). Le film a ainsi un
déroulement cyclique.
En effet, le film est construit comme un long flash-back sur la mémoire.
Car, pour comprendre comment tous ces personnages se trouvent réunis dans ce
spectacle humanitaire, il convient d’expliquer d'abord le passé de ceux-ci ; pour
comprendre le lien qui les unit. En réunissant tous les personnages, c’est en
quelque sorte une volonté de rassembler la mémoire collective. La mémoire d'abord
dispersée se trouve réunifiée par ce gala.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 30