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a la vie (1984) poursuit l’observation de l’humain, dans un style proche de la
science-fiction en parlant d’inconscient, de mémoire, et de rêve. En 1990, Il y a des
jours et des lunes observe le comportement humain à travers les jours de
changements de lune. La Belle Histoire (1992) sorte de réflexion métaphysique,
étudie la destinée humaine de plusieurs couples en établissant des parallèles avec
la vie du christ ; tout en méditant sur la réincarnation.

Fin 1990 et début 2000, il poursuit son œuvre avec notamment Hasards ou
Coïncidences (1998) réfléchissant sur le destin et la vie d’une femme, qui voyage à
travers le monde afin de survivre à la mort de son fils et son mari. And now ladies
and gentlemen (2002) raconte les périples d’une chanteuse de bar et d’un
gentleman cambrioleur. Enfin dans Les Parisiens (2004) et Le Courage d’aimer
(2005), il filme le destin croisé de plusieurs couples dans notre monde
contemporain gravitant autour d’un couple de chanteurs de rue (incarné par
Maiwenn et Massimo Ranieri).

Toutefois c’est à travers sa vision de l’Histoire, qu’il demeure intéressant à
étudier ; car celle-ci condense son style unique de cinéaste alliant petite et grande
Histoire. Pour cela nous nous intéresserons à trois films dans lequel le cinéaste
apporte un témoignage personnel : à savoir, Les Uns et les Autres (1981) Partir
Revenir (1985) et Les Misérables (1995). Ces films demeurent indissociables dans la
filmographie de Lelouch pour sa manière de représenter cinématographiquement
fiction et réalité historique. Il convient de noter que le réalisateur évoquera
également l’Histoire dans Toute une vie (1974) et Le Bon et les Méchants (1975).
Car si celui-ci explore l’être humain dans un style spécifique, ses films Les Uns et
les Autres, Partir Revenir et Les Misérables sont une manière d’affirmer son propos
à travers des thèmes universels et intemporels. C’est pourquoi, son point de vue de
cinéaste nous amène à la réflexion suivante : Quel regard adopte t’il sur l’Histoire ?
Comment confronte t-il réalité et fiction ?

Dans les Uns et les Autres, celui-ci propose une fresque à grand spectacle
tout en gardant une place importante pour l’intimité des personnages. Lelouch
recrée une œuvre personnelle en s’imprégnant par certains aspects du film de
Mikhaïl Kalatozov Quand passent les cigognes. Dans Partir Revenir, le réalisateur
s’exprime par une référence discrète à Roberto Rossellini et son film Rome ville
ouverte (pour la séquence de la rafle).

Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire 4
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