Page 10 - memoire_lelouch
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Les Uns et les Autres réfléchissent sur l’Histoire et la mémoire collective.
Certains faits sont plus importants que d’autres : il ne s’agit pas de recréer toute
l’Histoire du vingtième siècle, mais d’en sélectionner les faits marquants. Le récit de
ce film se situe dans quatre lieux distincts : Paris, Berlin, Moscou, New York. Le
scénario fragmente son récit dans ces quatre pays afin de montrer comment
l’Histoire a des répercussions sur l’humanité toute entière. Le destin individuel des
personnages rejoint la destinée collective à travers l’Histoire.
Ainsi après le générique dicté en voix off par Francis Huster, sur fond de
musique de boléro avec la présence d’un groupe de danseurs, les premières
séquences du film ont pour but de présenter les principaux protagonistes, qui
seront entraînés dans ce tourbillon de l’Histoire.
La première séquence a lieu à Moscou en 1936 : Tatiana passe un
concours pour devenir danseuse. N’ayant pas été retenue par le jury, un membre
la remarque : Boris, et l’épouse. Après le numéro de danse, dans le plan séquence
du mariage, la mobilité de la caméra avec le travelling circulaire accompagnant les
personnages montant un escalier, n’est pas sans rappeler le film de Mikhaïl
Kalatozov Quand passent les cigognes où la mobilité de la caméra est similaire.
La seconde séquence a lieu en 1937 à Paris : Simon Meyer et Anne sont
musiciens dans un cabaret parisien : les Folies bergères. La troisième et quatrième
séquence du film met ces deux personnages au coeur du dispositif filmique, à l’aide
de champ-contrechamp et plans rapprochés. Ce plan séquence se clôt sur leur
mariage.
Dans la cinquième séquence, apparaît le personnage de nationalité
allemande Karl Kremer : brillant pianiste. Après un plan fixe sur lui dans un cadre
symétrique, la caméra effectue un travelling arrière pour montrer au spectateur que
celui-ci joue pour le führer Adolphe Hitler. Quand Karl rentre chez lui, le travelling
mobile fait à nouveau référence au film de Kalatozov.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 8
Certains faits sont plus importants que d’autres : il ne s’agit pas de recréer toute
l’Histoire du vingtième siècle, mais d’en sélectionner les faits marquants. Le récit de
ce film se situe dans quatre lieux distincts : Paris, Berlin, Moscou, New York. Le
scénario fragmente son récit dans ces quatre pays afin de montrer comment
l’Histoire a des répercussions sur l’humanité toute entière. Le destin individuel des
personnages rejoint la destinée collective à travers l’Histoire.
Ainsi après le générique dicté en voix off par Francis Huster, sur fond de
musique de boléro avec la présence d’un groupe de danseurs, les premières
séquences du film ont pour but de présenter les principaux protagonistes, qui
seront entraînés dans ce tourbillon de l’Histoire.
La première séquence a lieu à Moscou en 1936 : Tatiana passe un
concours pour devenir danseuse. N’ayant pas été retenue par le jury, un membre
la remarque : Boris, et l’épouse. Après le numéro de danse, dans le plan séquence
du mariage, la mobilité de la caméra avec le travelling circulaire accompagnant les
personnages montant un escalier, n’est pas sans rappeler le film de Mikhaïl
Kalatozov Quand passent les cigognes où la mobilité de la caméra est similaire.
La seconde séquence a lieu en 1937 à Paris : Simon Meyer et Anne sont
musiciens dans un cabaret parisien : les Folies bergères. La troisième et quatrième
séquence du film met ces deux personnages au coeur du dispositif filmique, à l’aide
de champ-contrechamp et plans rapprochés. Ce plan séquence se clôt sur leur
mariage.
Dans la cinquième séquence, apparaît le personnage de nationalité
allemande Karl Kremer : brillant pianiste. Après un plan fixe sur lui dans un cadre
symétrique, la caméra effectue un travelling arrière pour montrer au spectateur que
celui-ci joue pour le führer Adolphe Hitler. Quand Karl rentre chez lui, le travelling
mobile fait à nouveau référence au film de Kalatozov.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 8
