Page 61 - memoire_lelouch
P. 61
Misérables n'est pas qu’un simple film de guerre : comme dans les deux autres
films, les personnages subissent l'Histoire (exception faite d'Henri Fortin fils, qui
deviendra un héros malgré lui).
La vision historique du réalisateur à travers ce film se perçoit comme un
film qui se sert d'événements historiques pour agrémenter sa fiction. L'histoire est
reléguée en arrière-plan mais de manière fort crédible. Les Misérables, c'est le
regard du metteur en scène sur l'Histoire mais aussi une mise en abîme de la
littérature et du cinéma. L'Histoire est alors filmée comme un mouvement fictionnel
ou s’entrecroisent réalité et imagination. Filmer l'histoire pour Lelouch se traduit
dans ce film par une volonté de se la réapproprier. Le réalisateur présente toutefois
un nouveau film : il garde ce qui a fait la force des Uns et des autres et de Partir
revenir, tout en apportant une vision nouvelle : Il faut noter que ce film comporte
un témoignage sur l'évolution du cinéma. En effet Claude Lelouch, à l'époque de la
réalisation de ce film souhaitait rendre hommage à sa manière au centenaire de
l'invention des frères lumières.
Ce qui apporte un éclairage nouveau sur la manière de représenter
l'Histoire. Nous pouvons alors voir dans ce film des allusions à la Grande illusion la
Vache et le Prisonnier, ou encore le Jour le plus long.
Pour le cinéaste, il s'agit de réfléchir via son regard personnel. Ainsi en
reconnaissant des clins d’oeils à certains films du cinéma, c’est une façon pour le
metteur en scène d'exprimer à la fois sa passion pour le cinématographe tout en
donnant un parfum de nouveauté à son film. Réfléchir sur le cinéma, c’est proposer
autre chose qu'un simple film sur l’Histoire (notamment via le thème de la Seconde
Guerre mondiale).
Puisque le cinéaste avait déjà traité de cette période, il fallait en quelque
sorte réadapter sa vision de l'Histoire. De plus, Lelouch choisit de rendre hommage
à la littérature :
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 59
films, les personnages subissent l'Histoire (exception faite d'Henri Fortin fils, qui
deviendra un héros malgré lui).
La vision historique du réalisateur à travers ce film se perçoit comme un
film qui se sert d'événements historiques pour agrémenter sa fiction. L'histoire est
reléguée en arrière-plan mais de manière fort crédible. Les Misérables, c'est le
regard du metteur en scène sur l'Histoire mais aussi une mise en abîme de la
littérature et du cinéma. L'Histoire est alors filmée comme un mouvement fictionnel
ou s’entrecroisent réalité et imagination. Filmer l'histoire pour Lelouch se traduit
dans ce film par une volonté de se la réapproprier. Le réalisateur présente toutefois
un nouveau film : il garde ce qui a fait la force des Uns et des autres et de Partir
revenir, tout en apportant une vision nouvelle : Il faut noter que ce film comporte
un témoignage sur l'évolution du cinéma. En effet Claude Lelouch, à l'époque de la
réalisation de ce film souhaitait rendre hommage à sa manière au centenaire de
l'invention des frères lumières.
Ce qui apporte un éclairage nouveau sur la manière de représenter
l'Histoire. Nous pouvons alors voir dans ce film des allusions à la Grande illusion la
Vache et le Prisonnier, ou encore le Jour le plus long.
Pour le cinéaste, il s'agit de réfléchir via son regard personnel. Ainsi en
reconnaissant des clins d’oeils à certains films du cinéma, c’est une façon pour le
metteur en scène d'exprimer à la fois sa passion pour le cinématographe tout en
donnant un parfum de nouveauté à son film. Réfléchir sur le cinéma, c’est proposer
autre chose qu'un simple film sur l’Histoire (notamment via le thème de la Seconde
Guerre mondiale).
Puisque le cinéaste avait déjà traité de cette période, il fallait en quelque
sorte réadapter sa vision de l'Histoire. De plus, Lelouch choisit de rendre hommage
à la littérature :
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 59
