Page 75 - memoire_lelouch
P. 75
Première photo à gauche : les Uns et les autres, les deux autres photos concernent
Holocauste
Il convient de voir en effet que, dans le film de Lelouch comme dans
Holocauste, les prisonniers jouent du violon et portent la même tenue vestimentaire
(pyjama rayé blanc et bleu). Aussi dans les deux films, la musique extra diégètique
joue un rôle important dans l'impact des images. Les images de Claude Lelouch et
de Marvin Chomsky oscillent entre deux conception du cinéma : montrer des images
de manière réaliste tout en rappelant par l’emploi de la musique, du cadrage et du
montage, que nous sommes dans une fiction cinématographique.
Néanmoins la représentation de l'Holocauste, se veut plus réaliste chez
Marvin Chomsky : la séquence des chambres à gaz évoque ce dilemme : peut-on et
doit-on tout montrer ? Là où Claude Lelouch préfère montrer tout en gardant une
distance et laisser place à l’imagination du spectateur. La série Holocauste hésite
néanmoins à filmer de manière plus réaliste, tout en restant dans un cadre
fictionnel : la séquence de la douche dure plus longtemps : il s'agit en quelque
sorte de mettre mal à l'aise le spectateur ; pour recréer de manière plausible, ce
qu’ont du vivre les juifs.
Comme chez Claude Lelouch, l'image est alliée à la musique pour
suggérer. Toutefois si celui-ci montre des plans brefs et chocs, suffisamment
subjectifs sans tomber dans le choquant et l’immontrable ; Marvin Chomsky dans
Holocauste souhaite être au plus près d'une réalité, tout en hésitant malgré tout
sur le style à adopter . En effet la séquence de la douche, semble plus dure que
chez Lelouch : le réalisme et l’atrocité est perçu à travers les cris et hurlements
des déportés, mais comme Lelouch il utilise une musique lyrique , au service de
l’image pour faire passer l’émotion.
A noter que Lelouch se démarque pourtant de Chomsky, par des plans
plus courts sans dialogue et une dimension plus suggestive.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 73
Holocauste
Il convient de voir en effet que, dans le film de Lelouch comme dans
Holocauste, les prisonniers jouent du violon et portent la même tenue vestimentaire
(pyjama rayé blanc et bleu). Aussi dans les deux films, la musique extra diégètique
joue un rôle important dans l'impact des images. Les images de Claude Lelouch et
de Marvin Chomsky oscillent entre deux conception du cinéma : montrer des images
de manière réaliste tout en rappelant par l’emploi de la musique, du cadrage et du
montage, que nous sommes dans une fiction cinématographique.
Néanmoins la représentation de l'Holocauste, se veut plus réaliste chez
Marvin Chomsky : la séquence des chambres à gaz évoque ce dilemme : peut-on et
doit-on tout montrer ? Là où Claude Lelouch préfère montrer tout en gardant une
distance et laisser place à l’imagination du spectateur. La série Holocauste hésite
néanmoins à filmer de manière plus réaliste, tout en restant dans un cadre
fictionnel : la séquence de la douche dure plus longtemps : il s'agit en quelque
sorte de mettre mal à l'aise le spectateur ; pour recréer de manière plausible, ce
qu’ont du vivre les juifs.
Comme chez Claude Lelouch, l'image est alliée à la musique pour
suggérer. Toutefois si celui-ci montre des plans brefs et chocs, suffisamment
subjectifs sans tomber dans le choquant et l’immontrable ; Marvin Chomsky dans
Holocauste souhaite être au plus près d'une réalité, tout en hésitant malgré tout
sur le style à adopter . En effet la séquence de la douche, semble plus dure que
chez Lelouch : le réalisme et l’atrocité est perçu à travers les cris et hurlements
des déportés, mais comme Lelouch il utilise une musique lyrique , au service de
l’image pour faire passer l’émotion.
A noter que Lelouch se démarque pourtant de Chomsky, par des plans
plus courts sans dialogue et une dimension plus suggestive.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 73