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La caméra est à nouveau mobile et au coeur de l'action dans un cadre
symétrique en insistant sur la foule des soldats en action. Elle alterne les points de
vue (soit du côté des Allemands ou soit du point de vue des alliés) il faut noter
aussi que le débarquement est filmé dans un style comparable aux Uns et les
autres mais de manière plus épique et spectaculaire (pour les plans entre les
canons des allemands). La musique joue à nouveau un rôle essentiel. Il convient de
souligner dans cette séquence le très gros plan sur le visage d'Henri Fortin qui
exprime des événements qui le dépassent, peu après avoir vu la chaumière en feu
de son enfance. Toutefois dans cette séquence, Henri Fortin décidera néanmoins de
prendre son destin en main : après la mort du personnage de Rufus et du fils de
celui-ci (touchés par les balles ennemies), il résistera à l'occupant allemand et ira
jusqu'à risquer sa vie en mettant une bombe dans le bunker allemand. La séquence
du débarquement qui allie vérité historique et personnage fictionnel ne néglige non
plus la bande sonore pour recréer une atmosphère : musique dramatique, bruit
d’explosions, de mitraillettes ou de canons.
Le reste du film nous montrera La libération dans une grande euphorie
(similaire à la séquence des Uns et des autres), puis nous suivrons le destin des
Ziman qui se trouveront réunis malgré les épreuves de la guerre ainsi que le procès
d'Henri Fortin suite à une odieuse machination. Celui-ci retrouvera sa liberté grâce à
André Ziman. Il deviendra maire et mariera la fille d’André. Le film se clôt sur une
note plutôt optimiste : le bonheur est plus fort que les épreuves.
Ainsi, les trois films essaient de mêler histoire fictive et réalité dans une
même évidence. Pour conclure cette partie, terminons par la citation de Marc
Ferro12 : « l'Histoire-mémoire a une fonction d’identification».
12 Voir page 176 Cinéma et Histoire- Marc Ferro 44
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire
symétrique en insistant sur la foule des soldats en action. Elle alterne les points de
vue (soit du côté des Allemands ou soit du point de vue des alliés) il faut noter
aussi que le débarquement est filmé dans un style comparable aux Uns et les
autres mais de manière plus épique et spectaculaire (pour les plans entre les
canons des allemands). La musique joue à nouveau un rôle essentiel. Il convient de
souligner dans cette séquence le très gros plan sur le visage d'Henri Fortin qui
exprime des événements qui le dépassent, peu après avoir vu la chaumière en feu
de son enfance. Toutefois dans cette séquence, Henri Fortin décidera néanmoins de
prendre son destin en main : après la mort du personnage de Rufus et du fils de
celui-ci (touchés par les balles ennemies), il résistera à l'occupant allemand et ira
jusqu'à risquer sa vie en mettant une bombe dans le bunker allemand. La séquence
du débarquement qui allie vérité historique et personnage fictionnel ne néglige non
plus la bande sonore pour recréer une atmosphère : musique dramatique, bruit
d’explosions, de mitraillettes ou de canons.
Le reste du film nous montrera La libération dans une grande euphorie
(similaire à la séquence des Uns et des autres), puis nous suivrons le destin des
Ziman qui se trouveront réunis malgré les épreuves de la guerre ainsi que le procès
d'Henri Fortin suite à une odieuse machination. Celui-ci retrouvera sa liberté grâce à
André Ziman. Il deviendra maire et mariera la fille d’André. Le film se clôt sur une
note plutôt optimiste : le bonheur est plus fort que les épreuves.
Ainsi, les trois films essaient de mêler histoire fictive et réalité dans une
même évidence. Pour conclure cette partie, terminons par la citation de Marc
Ferro12 : « l'Histoire-mémoire a une fonction d’identification».
12 Voir page 176 Cinéma et Histoire- Marc Ferro 44
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire
