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messe. Si l’enquête d’Émelyne démarrait aujourd’hui, rien ne
sortirait dans la presse.
Marge observait, les sourcils froncés. Elle n’aimait pas vraiment
la façon de faire de ces dames. La jeune Émelyne lui faisait pen-
ser à ses pommes. Fragile, perdue, sans repère, capable de dire
« Amen » sur une épaule. Elle les coupa sèchement.
— L a principale responsable est Bertille, il faut que vous le sa-
chiez. C’est elle qui a évoqué pour la première fois avec Tibo,
le fait de mettre le bazar et l’insécurité. Elle voulait deux voi-
tures cassées, un autoradio volé mais tout a dérapé. Vraiment,
il faut que vous le sachiez. Maintenant la situation est diffé-
rente. Mais si vous nous aidez, je veux absolument que vous
sachiez. Bertille n’est pas responsable du feu mais elle a pro-
voqué l’étincelle.
Les deux trentenaires étaient bouches bées et n’eurent rien à ra-
jouter. Marge avait une fois de plus raison. Personne ne remettait
ça en question. Point final à la discussion.
Émelyne s’était endurcie, prit ça avec philosophie. Sans sanglo-
ter, sans minauder. C’était la première fois de sa vie qu’on lui fai-
sait confiance et lui parlait sans arrogance. La jeune fille se sentait
grandir. Ça lui rappelait sa croissance quand ses tibias lui fai-
saient atrocement mal. Ben là c’était pareil, mais dans son cortex,
dans son mental. Émelyne pensa à Tibo puis s’occupa rapidement
de son cas à elle, elle, elle, elle. Elle voulait s’occuper d’elle. Du
haut de ses 23 ans, elle sentait que cette aventure était faite pour
elle ! À ses yeux ces 3 femmes représentaient la méga classe, rien
à voir avec toutes ces pétasses. Émelyne ne voulait pas laisser sa
chance s’envoler et savait que ses journées n’en seraient que plus
pimentées. Cette mission la faisait totalement vibrer. Bien plus
que la montagne d’Hagen Daaz qu’elle avait prévu de se taper.
— J ’en suis. Je vais vous aider. Marge, vous m’avez convaincue.
J’en suis.
Les 4 femmes se regardèrent, sourirent et prirent un biscuit à la
cuillère.
Une fois chez elle, Émelyne alla sur son ordi portable et checka
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sortirait dans la presse.
Marge observait, les sourcils froncés. Elle n’aimait pas vraiment
la façon de faire de ces dames. La jeune Émelyne lui faisait pen-
ser à ses pommes. Fragile, perdue, sans repère, capable de dire
« Amen » sur une épaule. Elle les coupa sèchement.
— L a principale responsable est Bertille, il faut que vous le sa-
chiez. C’est elle qui a évoqué pour la première fois avec Tibo,
le fait de mettre le bazar et l’insécurité. Elle voulait deux voi-
tures cassées, un autoradio volé mais tout a dérapé. Vraiment,
il faut que vous le sachiez. Maintenant la situation est diffé-
rente. Mais si vous nous aidez, je veux absolument que vous
sachiez. Bertille n’est pas responsable du feu mais elle a pro-
voqué l’étincelle.
Les deux trentenaires étaient bouches bées et n’eurent rien à ra-
jouter. Marge avait une fois de plus raison. Personne ne remettait
ça en question. Point final à la discussion.
Émelyne s’était endurcie, prit ça avec philosophie. Sans sanglo-
ter, sans minauder. C’était la première fois de sa vie qu’on lui fai-
sait confiance et lui parlait sans arrogance. La jeune fille se sentait
grandir. Ça lui rappelait sa croissance quand ses tibias lui fai-
saient atrocement mal. Ben là c’était pareil, mais dans son cortex,
dans son mental. Émelyne pensa à Tibo puis s’occupa rapidement
de son cas à elle, elle, elle, elle. Elle voulait s’occuper d’elle. Du
haut de ses 23 ans, elle sentait que cette aventure était faite pour
elle ! À ses yeux ces 3 femmes représentaient la méga classe, rien
à voir avec toutes ces pétasses. Émelyne ne voulait pas laisser sa
chance s’envoler et savait que ses journées n’en seraient que plus
pimentées. Cette mission la faisait totalement vibrer. Bien plus
que la montagne d’Hagen Daaz qu’elle avait prévu de se taper.
— J ’en suis. Je vais vous aider. Marge, vous m’avez convaincue.
J’en suis.
Les 4 femmes se regardèrent, sourirent et prirent un biscuit à la
cuillère.
Une fois chez elle, Émelyne alla sur son ordi portable et checka
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