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T a mère, elle est pas grosse comme un camion de pompier ?
— F erme ta gueule Swag.
— E lle doit être dégoûtée ta soeur, quand tu racontes cette blague,
ça lui rappelle pas des souvenirs ?
— F erme ta gueule, putain swag, On a des problèmes de mor-
pho-logique
— M orphologie
— W ouah c’est pareil.
— S ûrement.
Dans l’obscurité, Tibo n’arrivait même pas à sourire, alors qu’il
aurait été le premier à surenchérir. Sa tête inclinée, son regard
vidé, son front tout ridé. Il se concentrait, pour ne pas exploser.
Quand ses deux potes allumèrent les néons du plafonnier, Tibo
était sapé comme pour aller bosser.
— V ous n’avez rien à me dire ? susurra Tibo d’une voix calme et
posée.
— H a Tib’, t’es déjà là…
— L a soirée, les cagoules, les flingues et tout le bordel, vous
n’avez rien à m’dire ?
— H a bon j’avoue, c’est vrai, ça a un peu dérapé.
L’ambiance se fit plus lourde.
— Y ’a un mec qui va peut-être crever, putain !
— Q uoi ? On a tiré en l’air, juste pour les faire flipper, comme tu
nous as demandé. Et puis on ne t’a pas appelé. On n’en a pas
reparlé. Tout comme on s’était dit.
— L e gars il est à l’hosto, à deux doigts d’y passer.
— T u nous as dit de les faire paniquer. On a regardé BFM TV,
je crois qu’on s’est pas mal démerdé. Et juste après, on a fait
comme si de rien n’était.
— V ous êtes des sales connards les gars. Je fais quoi moi, main-
tenant ? Émelyne pleure tous les jours. Je ne dors plus. Et puis
Madame De La Berthelière sait tout ! Chuis allé tout lui balan-
cer. J’arrivais plus à garder l’secret.
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— F erme ta gueule Swag.
— E lle doit être dégoûtée ta soeur, quand tu racontes cette blague,
ça lui rappelle pas des souvenirs ?
— F erme ta gueule, putain swag, On a des problèmes de mor-
pho-logique
— M orphologie
— W ouah c’est pareil.
— S ûrement.
Dans l’obscurité, Tibo n’arrivait même pas à sourire, alors qu’il
aurait été le premier à surenchérir. Sa tête inclinée, son regard
vidé, son front tout ridé. Il se concentrait, pour ne pas exploser.
Quand ses deux potes allumèrent les néons du plafonnier, Tibo
était sapé comme pour aller bosser.
— V ous n’avez rien à me dire ? susurra Tibo d’une voix calme et
posée.
— H a Tib’, t’es déjà là…
— L a soirée, les cagoules, les flingues et tout le bordel, vous
n’avez rien à m’dire ?
— H a bon j’avoue, c’est vrai, ça a un peu dérapé.
L’ambiance se fit plus lourde.
— Y ’a un mec qui va peut-être crever, putain !
— Q uoi ? On a tiré en l’air, juste pour les faire flipper, comme tu
nous as demandé. Et puis on ne t’a pas appelé. On n’en a pas
reparlé. Tout comme on s’était dit.
— L e gars il est à l’hosto, à deux doigts d’y passer.
— T u nous as dit de les faire paniquer. On a regardé BFM TV,
je crois qu’on s’est pas mal démerdé. Et juste après, on a fait
comme si de rien n’était.
— V ous êtes des sales connards les gars. Je fais quoi moi, main-
tenant ? Émelyne pleure tous les jours. Je ne dors plus. Et puis
Madame De La Berthelière sait tout ! Chuis allé tout lui balan-
cer. J’arrivais plus à garder l’secret.
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