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Elle passait depuis trois jours devant le QG de campagne mais jamais
elle ne vit Bertille y tenir une permanence. Étrange pour une femme
si investie. Deux blondes y faisaient souvent le pied de grue. Rokia
en déduit que Béatrice Del’Imaginn, directrice communication de
la duchesse, devait en être. La femme de ce Tony pouvait avoir son
intérêt dans son enquête. Elle entra, toute naïve, comme perdue.
— B onjour à vous, je vois souvent madame De La Berthelière sur
BFM et au JT. Je passais juste pour lui dire tout le bien que je
pensais de ses actions, de son engagement, de ses convictions.
— M erci beaucoup, c’est très gentil. Vous habitez le quartier ?
— O ui depuis peu, je viens tout juste d’arriver.
— B ienvenue ! Bertille n’est pas là en ce moment mais je me
présente, Béatrice Del’Imaginn, directrice communication de
la campagne et voici Émelyne Poret une colistière, chargée de
la jeunesse et du digital.
— S uper, vous êtes jeunes, ça fait vraiment plaisir de voir une
équipe si dynamique s’investir dans la politique.
— O n s’investit surtout derrière Bertille, c’est une femme formi-
dable.
— C ’est vrai qu’elle en a l’air !!
Rokia savait tellement bien faire la teubé pour se mettre à niveau.
C’était même son hobby favori !
— V ous voulez une petite brochure, maintenant que vous vivez à
Saint-André?
— M ais avec plaisir ! Vous savez quand Madame De La Berthe-
lière sera présente ici ?
— O h vous savez, elle vient quasi tous les jours, mais jamais sur
des horaires fixes. Elle est tellement libre.
Béa et Émelyne avaient eu comme consigne de couvrir la du-
chesse. Le matin même, Marge les avait prévenues de la situation.
La chute, l’amnésie, le repos, l’île de Bréhat. Rien ne devait sortir
de leur cercle intime. Alors les deux jeunes femmes faisaient le
boulot en jouant du pipeau bimbo !
Rokia savait qu’elle se faisait embourber, mais rien ne devait lais-
ser penser qu’elle était en train d’enquêter.
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Elle passait depuis trois jours devant le QG de campagne mais jamais
elle ne vit Bertille y tenir une permanence. Étrange pour une femme
si investie. Deux blondes y faisaient souvent le pied de grue. Rokia
en déduit que Béatrice Del’Imaginn, directrice communication de
la duchesse, devait en être. La femme de ce Tony pouvait avoir son
intérêt dans son enquête. Elle entra, toute naïve, comme perdue.
— B onjour à vous, je vois souvent madame De La Berthelière sur
BFM et au JT. Je passais juste pour lui dire tout le bien que je
pensais de ses actions, de son engagement, de ses convictions.
— M erci beaucoup, c’est très gentil. Vous habitez le quartier ?
— O ui depuis peu, je viens tout juste d’arriver.
— B ienvenue ! Bertille n’est pas là en ce moment mais je me
présente, Béatrice Del’Imaginn, directrice communication de
la campagne et voici Émelyne Poret une colistière, chargée de
la jeunesse et du digital.
— S uper, vous êtes jeunes, ça fait vraiment plaisir de voir une
équipe si dynamique s’investir dans la politique.
— O n s’investit surtout derrière Bertille, c’est une femme formi-
dable.
— C ’est vrai qu’elle en a l’air !!
Rokia savait tellement bien faire la teubé pour se mettre à niveau.
C’était même son hobby favori !
— V ous voulez une petite brochure, maintenant que vous vivez à
Saint-André?
— M ais avec plaisir ! Vous savez quand Madame De La Berthe-
lière sera présente ici ?
— O h vous savez, elle vient quasi tous les jours, mais jamais sur
des horaires fixes. Elle est tellement libre.
Béa et Émelyne avaient eu comme consigne de couvrir la du-
chesse. Le matin même, Marge les avait prévenues de la situation.
La chute, l’amnésie, le repos, l’île de Bréhat. Rien ne devait sortir
de leur cercle intime. Alors les deux jeunes femmes faisaient le
boulot en jouant du pipeau bimbo !
Rokia savait qu’elle se faisait embourber, mais rien ne devait lais-
ser penser qu’elle était en train d’enquêter.
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