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l’entrejambe de son amant. Cary qui n’avait pas l’habitude
être déstabilisé eut le regard d’un kid de 8 ans dans une fête fo-
raine. Par où commencer ? Pourquoi la vie ne se résumait-elle pas
à ce genre de moment ?
« Je lui appartiens, se dit-il. Sans elle je peux mourir ».
Alex
10h10 Alex poussa la porte de cette ancienne charcuterie. La
lumière était crue, la vitrine recouverte d’une immense photo
micro-perforée pour voir l’extérieur à l’intérieur mais pas l’in-
verse. Hormis une coupe de cheveux non appropriée, des boucles
d’oreilles beaucoup trop dorées et un tailleur pied-de-poule pas
très ajusté, il était évident pour tout le monde que Bertille était
une jolie femme. Certes son front partait un peu haut et ses dents
s’échappaient très légèrement hors de sa bouche mais son visage
dégageait un équilibre doux et délicat. Elle avait un port de tête
comme il se doit et un cou enrubanné d’un carré à motif floral
ou animalier en fonction de son humeur du jour. Elle ne portait
jamais de pantalon et avait toujours sa bouche maquillée. De très
jolies lèvres charnues et pulpeuses d’une attirance assez peu ca-
tholique. Ses yeux rieurs et distants l’un de l’autre, reflétaient un
métissage asiatique lointain. Son petit nez cancan était parfaite-
ment symétrique. Bertille n’était pas très grande mais superbe-
ment proportionnée. Elle avait une incroyable poitrine qu’elle ne
savait pas mettre en valeur, n’ayant pas conscience de sa perfec-
tion. Personne ne lui avait fait remarquer ce détail et il ne fallait
pas compter sur son cher époux pour avoir un compliment à ce
sujet.
Jean-Lo, lui, les nichons ça le dégoutait. Trop animal. Un téton
n’était qu’un embout pour nourrir un nouveau né. Un galbe, une
réserve à lait. Jamais il n’avait pris plaisir à les caresser, voire
même à les embrasser, quelle horreur. Cette gorge était donc inu-
tilisée depuis le sevrage de Jean-Daniel, voilà 5 ans, et s’engon-
çait dans des soutiens à balconnets d’un beige affriolant. Bertille
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être déstabilisé eut le regard d’un kid de 8 ans dans une fête fo-
raine. Par où commencer ? Pourquoi la vie ne se résumait-elle pas
à ce genre de moment ?
« Je lui appartiens, se dit-il. Sans elle je peux mourir ».
Alex
10h10 Alex poussa la porte de cette ancienne charcuterie. La
lumière était crue, la vitrine recouverte d’une immense photo
micro-perforée pour voir l’extérieur à l’intérieur mais pas l’in-
verse. Hormis une coupe de cheveux non appropriée, des boucles
d’oreilles beaucoup trop dorées et un tailleur pied-de-poule pas
très ajusté, il était évident pour tout le monde que Bertille était
une jolie femme. Certes son front partait un peu haut et ses dents
s’échappaient très légèrement hors de sa bouche mais son visage
dégageait un équilibre doux et délicat. Elle avait un port de tête
comme il se doit et un cou enrubanné d’un carré à motif floral
ou animalier en fonction de son humeur du jour. Elle ne portait
jamais de pantalon et avait toujours sa bouche maquillée. De très
jolies lèvres charnues et pulpeuses d’une attirance assez peu ca-
tholique. Ses yeux rieurs et distants l’un de l’autre, reflétaient un
métissage asiatique lointain. Son petit nez cancan était parfaite-
ment symétrique. Bertille n’était pas très grande mais superbe-
ment proportionnée. Elle avait une incroyable poitrine qu’elle ne
savait pas mettre en valeur, n’ayant pas conscience de sa perfec-
tion. Personne ne lui avait fait remarquer ce détail et il ne fallait
pas compter sur son cher époux pour avoir un compliment à ce
sujet.
Jean-Lo, lui, les nichons ça le dégoutait. Trop animal. Un téton
n’était qu’un embout pour nourrir un nouveau né. Un galbe, une
réserve à lait. Jamais il n’avait pris plaisir à les caresser, voire
même à les embrasser, quelle horreur. Cette gorge était donc inu-
tilisée depuis le sevrage de Jean-Daniel, voilà 5 ans, et s’engon-
çait dans des soutiens à balconnets d’un beige affriolant. Bertille
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