Page 84 - Chateaux
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es visiteurs au CHÂTEAU De la neuville
Correspondance de Gustave FLAUBERT
et de sa sœur Caroline
C'est dans la correspondance de Gustave FLAUBERT et de sa soeur Caroline que l'on suit les
relations des FLAUBERT avec les MAUPASSANT et les LE POITTEVIN à Rouen et à La Neuville.
À sa soeur Caroline, Paris, juillet 1843.
« Je suis bien aise, vieux biquet, que les deux courses que tu as faites à la Neuville ne t’aient pas fatiguée. Ça
donne bon espoir pour le voyage. Ménage-toi d’ici là, chère enfant ; reste couchée tard et soigne bien la pauvre
fille de ta mère... ».
C’est à l’occasion d’un court séjour que fit FLAUBERT aux Andelys, chez les parents de son ami
Ernest CHEVALIER, que Caroline lui adresse ces mots :
Caroline Flaubert. 11 avril 1841.
« Il est vrai qu’à la même heure, tu seras à La Neuville, mais qui pourrait disputer mon coeur au Père Dumée…
J’aurais bien des commissions à te donner pour Louise1, mais tu ne pourrais les faire, ainsi c’est inutile. Dis
seulement à Maria que le « Roquet Savant » se porte toujours bien et qu’il ne l’oublie pas. Demande aussi à
Mme de Maupassant si on lui a remis son col et si elle en est contente. Voilà assez de bêtises !…Il vaut mieux
que je m’arrête. Je t’embrasse de tout coeur et suis pour la vie ton Rat dévoué ».
D’autres correspondances :
« Tous nos amis sont partis de Rouen, Mme de Maupassant est partie d'hier pour la Neuville ». Mars 1843.
« Béjaune2 va mal, sa mère l'a emmené à La Neuville, il a besoin de repos ».
« Mlle Rachel va venir, nous sommes en train de nous arranger pour y aller avec les Maupassant ».
« ...La partie de La Neuville s'est parfaitement passée malgré l'affreux temps. Quant à moi je m'en suis bien
trouvée attendu que messieurs Bellanger3 et Eugène Lepoittevin4 ne pouvant se promener ont dessiné toute la
journée et m'ont donné chacun un charmant dessin. J'ai été fort contente de Lepoittevin auprès de qui Mme de
Maupassant m'avait placée et avec lequel j'ai beaucoup causé. C'est un homme d'esprit et de bonnes manières ».
Juillet 1843.
1. Louise de Maupassant, soeur de Gustave.
2. Béjaune : Gustave de Maupassant.
3. Bellanger : Hippolyte Bellangé, le peintre (cf. page 74).
4. Eugène Lepoittevin ou Poidevin, le peintre (cf. page 72).
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Correspondance de Gustave FLAUBERT
et de sa sœur Caroline
C'est dans la correspondance de Gustave FLAUBERT et de sa soeur Caroline que l'on suit les
relations des FLAUBERT avec les MAUPASSANT et les LE POITTEVIN à Rouen et à La Neuville.
À sa soeur Caroline, Paris, juillet 1843.
« Je suis bien aise, vieux biquet, que les deux courses que tu as faites à la Neuville ne t’aient pas fatiguée. Ça
donne bon espoir pour le voyage. Ménage-toi d’ici là, chère enfant ; reste couchée tard et soigne bien la pauvre
fille de ta mère... ».
C’est à l’occasion d’un court séjour que fit FLAUBERT aux Andelys, chez les parents de son ami
Ernest CHEVALIER, que Caroline lui adresse ces mots :
Caroline Flaubert. 11 avril 1841.
« Il est vrai qu’à la même heure, tu seras à La Neuville, mais qui pourrait disputer mon coeur au Père Dumée…
J’aurais bien des commissions à te donner pour Louise1, mais tu ne pourrais les faire, ainsi c’est inutile. Dis
seulement à Maria que le « Roquet Savant » se porte toujours bien et qu’il ne l’oublie pas. Demande aussi à
Mme de Maupassant si on lui a remis son col et si elle en est contente. Voilà assez de bêtises !…Il vaut mieux
que je m’arrête. Je t’embrasse de tout coeur et suis pour la vie ton Rat dévoué ».
D’autres correspondances :
« Tous nos amis sont partis de Rouen, Mme de Maupassant est partie d'hier pour la Neuville ». Mars 1843.
« Béjaune2 va mal, sa mère l'a emmené à La Neuville, il a besoin de repos ».
« Mlle Rachel va venir, nous sommes en train de nous arranger pour y aller avec les Maupassant ».
« ...La partie de La Neuville s'est parfaitement passée malgré l'affreux temps. Quant à moi je m'en suis bien
trouvée attendu que messieurs Bellanger3 et Eugène Lepoittevin4 ne pouvant se promener ont dessiné toute la
journée et m'ont donné chacun un charmant dessin. J'ai été fort contente de Lepoittevin auprès de qui Mme de
Maupassant m'avait placée et avec lequel j'ai beaucoup causé. C'est un homme d'esprit et de bonnes manières ».
Juillet 1843.
1. Louise de Maupassant, soeur de Gustave.
2. Béjaune : Gustave de Maupassant.
3. Bellanger : Hippolyte Bellangé, le peintre (cf. page 74).
4. Eugène Lepoittevin ou Poidevin, le peintre (cf. page 72).
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