Page 18 - Cloches
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LA REVOLUTION JUSQU’EN 1905
En 1792, le royaume de France, avait fort besoin de monnaie, Louis XVI
signa le décret de l’assemblée nationale du 14 avril. Loi relative à la
fabrication de la monnaie provenant du métal des cloches.
«Les directoires de département et de district seront tenus d’employer
tous leurs soins pour faire effectuer sans délai le transport des cloches et
autres matières de cuivre, provenant des biens nationaux, soit aux hôtels
des monnoies, soit aux ateliers qui leur seront indiqués.
Les cloches de toutes les églises, des maisons religieuses, et généralement
de toutes celles qui n’auront pas été conservées comme paroisses
succursales ou oratoires nationaux, seront sans exception, descendues et
portées aux ateliers de fabrication des monnoies de bronze.
Quant à celles des églises paroissiales, succursales ou oratoires nationaux,
elles pourront être réduites par un arrêté des directoires de département,
sur la demande des conseils généraux des communes».
Le 23 février 1793, une convention autorise les communes à convertir
leurs cloches en canons.
Le 23 juillet 1793, il n’y aura qu’une cloche dans chaque paroisse.
Le 21 Frimaire an II, il est permis à chaque commune de garder une cloche
pour servir de timbre à son horloge (cloche civique).
En 1795, décret de Loi du 3 ventôse an III. La séparation Eglise-Etat est
confirmée. La Convention Nationale décrète :
« Art 1er… l’exercice d’aucun culte ne peut être troublé.
III - Elle ne fournit aucun local, ni pour l’exercice du culte, ni pour le
logement des ministres.
VII – Aucun signe particulier à un culte ne peut être placé dans un lieu
public, ni extérieurement, de quelque manière que ce soit. Aucune
inscription ne peut désigner le lieu qui lui est affecté. Aucune proclamation
ni convocation publique ne peut être faite pour y inviter les citoyens ».
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En 1792, le royaume de France, avait fort besoin de monnaie, Louis XVI
signa le décret de l’assemblée nationale du 14 avril. Loi relative à la
fabrication de la monnaie provenant du métal des cloches.
«Les directoires de département et de district seront tenus d’employer
tous leurs soins pour faire effectuer sans délai le transport des cloches et
autres matières de cuivre, provenant des biens nationaux, soit aux hôtels
des monnoies, soit aux ateliers qui leur seront indiqués.
Les cloches de toutes les églises, des maisons religieuses, et généralement
de toutes celles qui n’auront pas été conservées comme paroisses
succursales ou oratoires nationaux, seront sans exception, descendues et
portées aux ateliers de fabrication des monnoies de bronze.
Quant à celles des églises paroissiales, succursales ou oratoires nationaux,
elles pourront être réduites par un arrêté des directoires de département,
sur la demande des conseils généraux des communes».
Le 23 février 1793, une convention autorise les communes à convertir
leurs cloches en canons.
Le 23 juillet 1793, il n’y aura qu’une cloche dans chaque paroisse.
Le 21 Frimaire an II, il est permis à chaque commune de garder une cloche
pour servir de timbre à son horloge (cloche civique).
En 1795, décret de Loi du 3 ventôse an III. La séparation Eglise-Etat est
confirmée. La Convention Nationale décrète :
« Art 1er… l’exercice d’aucun culte ne peut être troublé.
III - Elle ne fournit aucun local, ni pour l’exercice du culte, ni pour le
logement des ministres.
VII – Aucun signe particulier à un culte ne peut être placé dans un lieu
public, ni extérieurement, de quelque manière que ce soit. Aucune
inscription ne peut désigner le lieu qui lui est affecté. Aucune proclamation
ni convocation publique ne peut être faite pour y inviter les citoyens ».
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