Page 21 - Cloches
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artir de 1801, Napoléon voulut faire œuvre de paix avec l’Eglise
catholique. Il y eut une convention entre le Gouvernement français et sa
sainteté Pie VII, le 23 fructidor an IX (10 septembre 1801).
En 1802, la Loi relative à l’organisation des Cultes du 18 germinal anX (8
avril 1802) est signée.
« La religion catholique, apostolique et romaine, sera librement exercée en
France : son culte sera public, en se conformant aux réglemens de police
que le gouvernement jugera nécessaire pour la tranquillité publique.
Article XLVIII - L’Evêque se concertera avec le Préfet pour régler la manière
d’appeler les fidèles au service divin par le son des cloches. On ne pourra
les sonner pour toute autre cause, sans la permission de la police locale ».
L’empereur Napoléon cessait de parler, cessait aussi de marcher au son de
la cloche du village, lorsqu’il se promenait à la Malmaison. Le 1er mars
1815, au retour de l’Île d’Elbe, il dit cette phrase célèbre, dans sa
proclamation à l’Armée au Golfe-Juan : « La victoire marchera aux pas de
charge ; l’aigle avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher
jusqu’aux tours de Notre-Dame ».
1810, 1820, 1830… et sous Napoléon III, de nouvelles cloches ont été
coulées, de plus en plus grosses et les clochers sont devenus importants.
Le 9 décembre 1905, loi concernant la séparation des Eglises et de l’Etat.
« Les sonneries des cloches seront réglées par arrêté municipal et, en cas
de désaccord entre le maire et le président ou directeur de l’association
cultuelle, par arrêté préfectoral.
Le règlement d’administration publique prévu par l’article 43 de la
présente loi déterminera les conditions et les cas dans lesquels les
sonneries civiles pourront avoir lieu ».
Cette loi ne concerne que les édifices catholiques paroissiaux construits
avant 1905 ; le maire n’a aucune autorité (hormis son rôle de police en cas
de trouble à l’ordre public) sur les cloches des églises protestantes ou des
églises catholiques construites après 1905.
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catholique. Il y eut une convention entre le Gouvernement français et sa
sainteté Pie VII, le 23 fructidor an IX (10 septembre 1801).
En 1802, la Loi relative à l’organisation des Cultes du 18 germinal anX (8
avril 1802) est signée.
« La religion catholique, apostolique et romaine, sera librement exercée en
France : son culte sera public, en se conformant aux réglemens de police
que le gouvernement jugera nécessaire pour la tranquillité publique.
Article XLVIII - L’Evêque se concertera avec le Préfet pour régler la manière
d’appeler les fidèles au service divin par le son des cloches. On ne pourra
les sonner pour toute autre cause, sans la permission de la police locale ».
L’empereur Napoléon cessait de parler, cessait aussi de marcher au son de
la cloche du village, lorsqu’il se promenait à la Malmaison. Le 1er mars
1815, au retour de l’Île d’Elbe, il dit cette phrase célèbre, dans sa
proclamation à l’Armée au Golfe-Juan : « La victoire marchera aux pas de
charge ; l’aigle avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher
jusqu’aux tours de Notre-Dame ».
1810, 1820, 1830… et sous Napoléon III, de nouvelles cloches ont été
coulées, de plus en plus grosses et les clochers sont devenus importants.
Le 9 décembre 1905, loi concernant la séparation des Eglises et de l’Etat.
« Les sonneries des cloches seront réglées par arrêté municipal et, en cas
de désaccord entre le maire et le président ou directeur de l’association
cultuelle, par arrêté préfectoral.
Le règlement d’administration publique prévu par l’article 43 de la
présente loi déterminera les conditions et les cas dans lesquels les
sonneries civiles pourront avoir lieu ».
Cette loi ne concerne que les édifices catholiques paroissiaux construits
avant 1905 ; le maire n’a aucune autorité (hormis son rôle de police en cas
de trouble à l’ordre public) sur les cloches des églises protestantes ou des
églises catholiques construites après 1905.
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