Page 72 - Cloches
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En 1866, l’Abbé Cochet écrit : d’après le pouillé d’Eude Rigaud, au XIIIe
siècle, Saint-Romain-de-Colbosc aurait partagé avec Gommerville
l’honneur d’être le titre d’un doyenné : « Decanatus de Sancto Romano,
aliàs de Gomervillâ ». Cela suppose une existence dès l’époque franque.
Ce que disent les archives d’après M. Jérôme Calvet du château de
Filières.
« Les cloches de Gommerville ayant été refondues et par conséquent
ayant été nécessaire de choisir des parrains et marraines, pour les
nommer suivant l’usage qui se pratique lorsqu’on les bénit, les habitants
de Gommerville se sont assemblés et ont fait choix de Messieurs les sieurs
de Filières et de Cramesnil, gentilhommes de cette paroisse et de leurs
épouses pour assister à cette cérémonie. Le sieur Civille jaloux de cette
préférence a présenté sa requête au bailli de Caux en qualité de seigneur
et patron de Gommerville par laquelle il expose qu’ayant été informé que
la communauté des habitants s’étoit assemblée pour élire les parrains ou
marraines aux deux cloches de l’église que par leur déclaration ils avoient
nommés les sieurs de Filières et Cramesnil, ce qui n’estoit point au
pouvoir de cette communauté, qui n’avoit aucun droit de disposer des
honneurs de l’église à son préjudice, que ces honneurs étoient dus à lui
seul, qu’ayant même appris que lesdits citoyens se préparoient de faire
mettre une inscription sur les cloches et qu’ayant intérêt d’en connoistre
la nature et leurs auteurs avant qu’elle fut placée, que d’ailleurs elle ne
pouvoit l’être sans sa participation, il a demandé permission de faire
assigner le fondeur pour qu’il fut condamné à lui communiquer
l’inscription qu’il estoit chargé de mettre sur les cloches. (20 août 1720).
Voyant qu’il n’estoit pas plus heureux d’un côté que de l’autre il s’est
avisé de vouloir faire placer un banc dans la place d’honneur du chœur de
l’église, mais tous les habitants justement prennent que ce droit ne lui
appartient point s’y sont opposés et par un acte du 23 août 1720 ont fait
défense aux menuisiers de placer ce banc dans le chœur de l’église. »
(Source : 33J444)
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En 1866, l’Abbé Cochet écrit : d’après le pouillé d’Eude Rigaud, au XIIIe
siècle, Saint-Romain-de-Colbosc aurait partagé avec Gommerville
l’honneur d’être le titre d’un doyenné : « Decanatus de Sancto Romano,
aliàs de Gomervillâ ». Cela suppose une existence dès l’époque franque.
Ce que disent les archives d’après M. Jérôme Calvet du château de
Filières.
« Les cloches de Gommerville ayant été refondues et par conséquent
ayant été nécessaire de choisir des parrains et marraines, pour les
nommer suivant l’usage qui se pratique lorsqu’on les bénit, les habitants
de Gommerville se sont assemblés et ont fait choix de Messieurs les sieurs
de Filières et de Cramesnil, gentilhommes de cette paroisse et de leurs
épouses pour assister à cette cérémonie. Le sieur Civille jaloux de cette
préférence a présenté sa requête au bailli de Caux en qualité de seigneur
et patron de Gommerville par laquelle il expose qu’ayant été informé que
la communauté des habitants s’étoit assemblée pour élire les parrains ou
marraines aux deux cloches de l’église que par leur déclaration ils avoient
nommés les sieurs de Filières et Cramesnil, ce qui n’estoit point au
pouvoir de cette communauté, qui n’avoit aucun droit de disposer des
honneurs de l’église à son préjudice, que ces honneurs étoient dus à lui
seul, qu’ayant même appris que lesdits citoyens se préparoient de faire
mettre une inscription sur les cloches et qu’ayant intérêt d’en connoistre
la nature et leurs auteurs avant qu’elle fut placée, que d’ailleurs elle ne
pouvoit l’être sans sa participation, il a demandé permission de faire
assigner le fondeur pour qu’il fut condamné à lui communiquer
l’inscription qu’il estoit chargé de mettre sur les cloches. (20 août 1720).
Voyant qu’il n’estoit pas plus heureux d’un côté que de l’autre il s’est
avisé de vouloir faire placer un banc dans la place d’honneur du chœur de
l’église, mais tous les habitants justement prennent que ce droit ne lui
appartient point s’y sont opposés et par un acte du 23 août 1720 ont fait
défense aux menuisiers de placer ce banc dans le chœur de l’église. »
(Source : 33J444)
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