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appel à un professionnel « Le premier jour du reste de ta vie », cette
pour nous conseiller. On phrase peut paraître banale mais elle prend
ne s’improvise pas éco- tout son sens le jour où nous y sommes...
EQPUVTWEVGWT Nouvelle vie, nouveau départ, le collège est
ƂPK .G RTGOKGT LQWT FGU ÅEQFÅNÅIWÅU GP
Entre les devoirs, les fait partie aussi. J’ai participé au début du
interros et les examens, mouvement alors qu’il n’était encore qu’à
on manque parfois de l’aube de ses aventures. Ce rassemblement
temps. Heureusement, il de « géo-trouve tout » avait plusieurs
y a des élèves qui nous RTKPEKRGUKNUWHƂUCKVLWUVGFGNGUOGVVTGFCPU
rejoignent en cours l’ordre! Nous n’avions pas la prétention
d’année pour prêter main forte ». de sauver la planète, nous n’étions pas si
Une vigne y a même été plantée par prétentieux... Mais juste d’allier de bonnes
Frédéric, élève de terminale, au retour d’un KFÅGU CƂP FG FKOKPWGT FGU CDUWTFKVÅU SWK
stage « territoire » en Alsace. Hélas elle ne nous chagrinaient. Ce genre de petits trucs
FQPPGTC RCU FG XKP 'NNG PoC RCU UWTXÅEW auquel personne n’avait pensé mais qui
à l’abandon du jardin dont je ne pouvais nous paraissait essentiel. Comme déplacer
RNWUOoQEEWRGT5WKVGCWFÅRCTVGPTGVTCKVG l’emplacement du pain sur le présentoir du
de Daniel Moiny (dont le poste a disparu) self du restaurant scolaire, le positionner
mon temps d’animation s’est déplacé vers GP ƂP FG EQWTUG CWTC RGTOKU FG FKOKPWGT
l’ALESA. Ce qui est regrettable mais de sa consommation et diviser son gaspillage
nombreuses graines ont été semées dans par quasiment deux... « La campanule »
l’esprit des élèves qui aujourd’hui essaiment arriva en même temps, coincée entre deux
des valeurs profondément humanistes haies et un parking, à l’abri des regards
comme Erwan Herry : indiscrets. C’était un petit jardin tranquille,
où chacun cultivait des plantes oubliées et
des légumes biscornus. De par des graines
données, des graminées à repiquer ou des
patates violettes à planter, le jardin vivait. Il
vivait des gens qui passent, des discussions
constructives, des baisers éphémères et du
temps hémophile... Je ne peux continuer ces
quelques lignes sans parler du Burkina Faso,
son soleil, son humanité et ses leçons de vie.
N’est pas humain l’homme qui ne revient pas

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