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près avoir lu « Monsieur Ibrahim et les .GNCPFCTV|TÅXÅNCVGWTFoKFGPVKVÅ
ƃGWTU FW %QTCP — Fo¥TKE'OOCPWGN 5EJOKVV Durant plus d’une semaine, la classe de
puis nous avons partagé la classe en deux
groupes : une heure pour le sens du texte et BEPA Alim a pratiqué le land art avec Alice
la diction et une heure pour l’interprétation, Baillaud, artiste plasticienne et paysagiste en
la présentation scénique et éventuellement 2009 :
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lecture qui pouvait être un frein à l’expression « Je d’Ombres est un voyage qui
est devenue rassurante et porteuse de sens. questionne la présence de l’homme dans le
paysage. Tout commence par soi. Les élèves
Nous remercions les lycées agricoles se sont regroupés par petits groupes de
FoCXQKT EGVVG URÅEKƂEKVÅ RCTVKEWNKÄTG UWT trois : le premier tient un spot pour éclairer
l’enseignement et la compréhension des le deuxième qui cherche une pose… qui rit,
arts. Notre première intervention au Lycée essaie une autre pose et observe son ombre.
Agricole d’Yvetot dans les années 70, nous Le troisième, concentré, dessine cette ombre
avions joué « La vie secrète du Schmürz », un UWT NC ITCPFG HGWKNNG FG RCRKGT ƂZÅG UWT NG
montage de textes et de poèmes de Boris mur. Ces dessins sont ensuite reportés sur
Vian. Par la suite nous sommes intervenus FG VTÄU ƂPGU ITKNNGU GP CNWOKPKWO OCVÅTKCW
avec « La prose du Transsibérien » de merveilleux à la fois transparent, texturé et
Blaise Cendrars et plus récemment pour capteur de lumières.
un diaporama « 14-18 : ses peintres et ses
poètes ». De ses représentations étaient Peu à peu le groupe d’ombres transparentes
toujours suivies d’échanges riches et se forme et vient doucement habiter la classe.
intéressants avec les élèves très réceptifs ».
Il est alors temps de se mettre en route
A la lecture s’est conjuguée l’écriture. Deux GV FG OGVVTG GP UEÄPG EGU ƂPGU GV HTCIKNGU
années de suite cet atelier a donné lieu à sculptures en deux dimensions dans le
la réalisation d’un recueil de poèmes à la paysage. Prendre la mesure des choses, voir
manière des « mille milliards de poèmes » de par transparence le ciel immense, se laisser
Raymond Queneau. Étonnés, les élèves ne surprendre par la pluie qui perle sur les
s’imaginaient pas pouvoir écrire chacun un silhouettes et revenir au chaud dans la salle
poème qui allait en faire des milliers ou un de classe. Pour une dernière étape : mettre en
seul avec un vers de chacun des leurs ! couleur et en lumière ces ombres par le biais
d’une installation dans la salle de classe…
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haut, déplacent les tables et accrochent ci
et là leurs ombres au plafond. Puis, le silence
revient et on allume quelques projecteurs
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