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Bruno Bons
Je fus embauché le 3 avril 1981 au lycée à l’âge de trente Pendant les années 90, lors d’un voyage à Lanslebourg en
ans. Savoie avec Marie-Thérèse Mériot, professeur de biologie-
écologie, j’ai fait de la garderie toute la semaine à cause
Le jour de mon arrivée, Jacques Murzeau, surveillant d’un élève qui avait la jambe plâtrée. Impossible de faire la
général, m’indiqua où trouver le car dans le fond de la cour moindre randonnée dans le Parc de la Vanoise !
de la ferme. C’était un Berlier de trente places en piteux
A cette époque, je conduisais un car de marque Saviem,
u\I\ JQMV LQٺuZMV\ LM[ KIZ[ UWLMZVM[ Y]M RM KWVL]Q[IQ[ 65 places avec strapontins. Il avait un moteur « Fulgur »
auparavant sur Paris. En fait, c’était un vieux véhicule qui n’était pas fulgurant. En montagne, il montait les côtes
qui a servi à transporter divers matériaux de construction. au ralenti.
Imaginez son état de propreté! Le directeur, M. Chabanel
m’avait dit : « je veux un car propre ». J’ai changé tout de Toujours avec Marie-Thérèse Mériot, à l’occasion
d’un voyage aux Pays-Bas, nous avions fait une halte à
[]Q\MTM[PIJQ\]LM[]VKIZo\W]\NIQZMK¼u\IQ\ÅVQ Amsterdam pour une visite libre des élèves. J’avais donné
Ce même jour, c’était mon premier voyage avec les rendez-vous aux élèves devant la gare à une heure précise.
professeurs organisateurs, Rémi Navarro, Patrick Delisle et ,M]` RM]VM[ ÅTTM[ UIVY]IQMV\ o T¼IXXMT RM V¼I^IQ[ XI[
une classe de BTAO. Pour atteindre notre point de chute à indiqué précisément de quelle gare il s’agissait. Finalement
Entzhzeim dans le Bas-Rhin, je devais m’arrêter tous les elles arrivèrent en pleurs avec quatre heures de retard.
80 kilomètres pour faire le plein d’eau. Il y avait une galerie
démesurée destinée au transport des vélos, il fallait faire très J’ai également emmené de nombreuses classes aux sports
attention dans les virages ! Finalement on a visité l’Alsace, d’hiver avec les professeurs d’EPS, Régine Fontheneau et
son vignoble, la ville de Colmar ainsi que le lycée agricole José Boust. Je me souviens de l’hiver 1996 particulièrement
froid et enneigé. Nous étions à Vars dans les Hautes-Alpes,
LM:W]ٺIK il faisait moins 25° C en haut des pistes, je devais déneiger
A l’occasion d’un autre voyage avec Rémi Navarro mais le toit du car tous les matins. Au moment de partir, les freins
étaient gelés. J’ai dû faire monter le car sur un porteur qui
cette fois à Paris, nous étions dans le métro à la station l’a emporté dans la vallée à l’abri. Il fallait encore faire
Glacière ; une partie du groupe d’élèves s’est retrouvée sur
le quai en face du nôtre. Sans hésiter, ils ont tous traversé SQTWUv\ZM[LMV]Q\IÅVLMZMV\ZMZoA^M\W\)T¼IZZQ^uM
les voies ! un élève m’a dit : « j’ai bien dormi, la nuit a été courte »
peut-être pour lui mais pas pour moi !
Paris, c’était la destination annuelle au salon de
l’agriculture. Je devais prendre des dispositions car les
dégustations alcoolisées aux Provinces étaient gratuites et à
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qu’il y avait les sacs en plastique mais les odeurs étaient là !
Des anecdotes, je pourrai en raconter de nombreuses car
j’ai conduit les élèves en voyage une bonne centaine de fois !
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Bruno Bons
Je fus embauché le 3 avril 1981 au lycée à l’âge de trente Pendant les années 90, lors d’un voyage à Lanslebourg en
ans. Savoie avec Marie-Thérèse Mériot, professeur de biologie-
écologie, j’ai fait de la garderie toute la semaine à cause
Le jour de mon arrivée, Jacques Murzeau, surveillant d’un élève qui avait la jambe plâtrée. Impossible de faire la
général, m’indiqua où trouver le car dans le fond de la cour moindre randonnée dans le Parc de la Vanoise !
de la ferme. C’était un Berlier de trente places en piteux
A cette époque, je conduisais un car de marque Saviem,
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auparavant sur Paris. En fait, c’était un vieux véhicule qui n’était pas fulgurant. En montagne, il montait les côtes
qui a servi à transporter divers matériaux de construction. au ralenti.
Imaginez son état de propreté! Le directeur, M. Chabanel
m’avait dit : « je veux un car propre ». J’ai changé tout de Toujours avec Marie-Thérèse Mériot, à l’occasion
d’un voyage aux Pays-Bas, nous avions fait une halte à
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Ce même jour, c’était mon premier voyage avec les rendez-vous aux élèves devant la gare à une heure précise.
professeurs organisateurs, Rémi Navarro, Patrick Delisle et ,M]` RM]VM[ ÅTTM[ UIVY]IQMV\ o T¼IXXMT RM V¼I^IQ[ XI[
une classe de BTAO. Pour atteindre notre point de chute à indiqué précisément de quelle gare il s’agissait. Finalement
Entzhzeim dans le Bas-Rhin, je devais m’arrêter tous les elles arrivèrent en pleurs avec quatre heures de retard.
80 kilomètres pour faire le plein d’eau. Il y avait une galerie
démesurée destinée au transport des vélos, il fallait faire très J’ai également emmené de nombreuses classes aux sports
attention dans les virages ! Finalement on a visité l’Alsace, d’hiver avec les professeurs d’EPS, Régine Fontheneau et
son vignoble, la ville de Colmar ainsi que le lycée agricole José Boust. Je me souviens de l’hiver 1996 particulièrement
froid et enneigé. Nous étions à Vars dans les Hautes-Alpes,
LM:W]ٺIK il faisait moins 25° C en haut des pistes, je devais déneiger
A l’occasion d’un autre voyage avec Rémi Navarro mais le toit du car tous les matins. Au moment de partir, les freins
étaient gelés. J’ai dû faire monter le car sur un porteur qui
cette fois à Paris, nous étions dans le métro à la station l’a emporté dans la vallée à l’abri. Il fallait encore faire
Glacière ; une partie du groupe d’élèves s’est retrouvée sur
le quai en face du nôtre. Sans hésiter, ils ont tous traversé SQTWUv\ZM[LMV]Q\IÅVLMZMV\ZMZoA^M\W\)T¼IZZQ^uM
les voies ! un élève m’a dit : « j’ai bien dormi, la nuit a été courte »
peut-être pour lui mais pas pour moi !
Paris, c’était la destination annuelle au salon de
l’agriculture. Je devais prendre des dispositions car les
dégustations alcoolisées aux Provinces étaient gratuites et à
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qu’il y avait les sacs en plastique mais les odeurs étaient là !
Des anecdotes, je pourrai en raconter de nombreuses car
j’ai conduit les élèves en voyage une bonne centaine de fois !
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