Page 104 - Brochure
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La participation du public n’a pas
posé de problèmes particuliers.
Toutefois il faut rappeler que la
population ne doit pas envahir les
artères au moment de l’alerte et
qu’elle doit être canalisée à l’abri.
La participation de l’aviation n’est
pas indispensable, même si elle
est spectaculaire. Il apparaît tout
de même que certains points de
l’éclairage urbain n’ont pas échappé
aux observateurs aériens.
Guitoune dans les ruines de Rouen, Vu de la côte Sainte-Catherine, où
septembre 1940. (ADSM, 19Fi257). s’étaient réunis quelques badauds
à l’heure prévue, les enseignes
lumineuses du quai se sont éteintes
ainsi que les feux très puissants de
la gare de Sotteville-lès-Rouen. Les
entrepôts de marchandises de la
gare Saint-Sever sont restés allumés
durant toute l’alerte laissant une
traînée lumineuse, objet de vives
critiques de la part des observateurs.
L’ensemble de la ville n’a présenté que de faibles points lumineux. Les endroits
où étaient supposées tomber les bombes ont été matérialisés par des pétards et
des feux de Bengale.
L’alerte a été donnée à 23 h 35 par les sirènes du port qui hurlèrent les premières
puis celles des pompiers dites « pilotes » avec un retard regrettable de 5 minutes
très remarqué par le public.
Suivant l’endroit où est un observateur, la puissance du son peut devenir faible,
il serait donc opportun de s’équiper de sirènes munies de plus forte puissance.
Il faut noter que si le réseau électrique est coupé, les sirènes sont réduites
au silence, ce qui ne permet pas aux habitants d’être prévenus d’une attaque
aérienne.
Les conclusions de cet exercice sont :
1. Diffusion de l’alerte.
2. E xtinction totale des lumières avec arrêt de la circulation
et apparitions des avions.
3. Diffusion de la fin de l’alerte.
4. Remise en service de l’éclairage normal.
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posé de problèmes particuliers.
Toutefois il faut rappeler que la
population ne doit pas envahir les
artères au moment de l’alerte et
qu’elle doit être canalisée à l’abri.
La participation de l’aviation n’est
pas indispensable, même si elle
est spectaculaire. Il apparaît tout
de même que certains points de
l’éclairage urbain n’ont pas échappé
aux observateurs aériens.
Guitoune dans les ruines de Rouen, Vu de la côte Sainte-Catherine, où
septembre 1940. (ADSM, 19Fi257). s’étaient réunis quelques badauds
à l’heure prévue, les enseignes
lumineuses du quai se sont éteintes
ainsi que les feux très puissants de
la gare de Sotteville-lès-Rouen. Les
entrepôts de marchandises de la
gare Saint-Sever sont restés allumés
durant toute l’alerte laissant une
traînée lumineuse, objet de vives
critiques de la part des observateurs.
L’ensemble de la ville n’a présenté que de faibles points lumineux. Les endroits
où étaient supposées tomber les bombes ont été matérialisés par des pétards et
des feux de Bengale.
L’alerte a été donnée à 23 h 35 par les sirènes du port qui hurlèrent les premières
puis celles des pompiers dites « pilotes » avec un retard regrettable de 5 minutes
très remarqué par le public.
Suivant l’endroit où est un observateur, la puissance du son peut devenir faible,
il serait donc opportun de s’équiper de sirènes munies de plus forte puissance.
Il faut noter que si le réseau électrique est coupé, les sirènes sont réduites
au silence, ce qui ne permet pas aux habitants d’être prévenus d’une attaque
aérienne.
Les conclusions de cet exercice sont :
1. Diffusion de l’alerte.
2. E xtinction totale des lumières avec arrêt de la circulation
et apparitions des avions.
3. Diffusion de la fin de l’alerte.
4. Remise en service de l’éclairage normal.
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