Page 108 - Brochure
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uillet 1939, monsieur Albert Faroult inaugure la quatorzième foire exposition de
Rouen où figure une section de la Défense passive. Nombreux sont les fabricants
de matériel de protection qui désirent avoir un stand à cette foire exposition, afin de
porter à la connaissance du grand public les matériels de protection qui existent.
Ces fabricants ou revendeurs font parvenir leur demande à monsieur Netter, qui
n’est autre que le commissaire de la foire exposition. Pour exemple, on note la
société Gaz et Protection de Paris, fabricant d’appareils respiratoires, de cartouches
filtrantes et de masques transparents. On note aussi la présence de la société
Guéquière de Marcq-en-Barœul. Elle commercialise des vêtements anti-vésicants,
des masques respiratoires, des brancards, des appareils de filtration pour abris, des
instruments de chirurgie, des lits pliants et bien d’autres appareils. La droguerie
Deconihout de Rouen propose à l’exposition du matériel de Défense passive que
chaque habitant devrait posséder à son domicile (outils, pelles, pioches).
Le 25 août 1939, le maire organise la Défense passive. L’évacuation de la ville
de Rouen ne sera pas une obligation, mais en cas de conflit, une évacuation
facultative de la population peut être mise en place. Pour cela le préfet de la
Seine-Inférieure a comptabilisé le nombre d’habitants qui pourront bénéficier
de ces mesures. Le maire de Rouen a évoqué ce problème avec les maires des
communes avoisinantes, qui pourront le cas échéant héberger plusieurs milliers
de ses concitoyens. Il demande aux personnes qui ne possèdent pas de moyens
de transports personnels de s’inscrire dès à présent dans les commissariats.
Les départs prioritaires seront affectés aux premiers inscrits.
Pour ce qui est des 25.500 masques à gaz promis, quelques milliers seulement
ont été remis en mairie. Pour les concitoyens déjà inscrits antérieurement
dans les commissariats, ils peuvent aller les récupérer ce jour à partir de 14 h
(pour la rive droite) :
- A la crèche Marguerite Brière rue Dumont d’Urville, pour les habitants
à l’ouest de la rue de la République, de la rue Louis Ricard et de la route
de Neufchâtel.
- A la bibliothèque populaire de la rue des Capucins pour les habitants
à l’Est de ces rues.
- A l’orangerie du jardin des plantes pour ceux de la rive gauche.
Les masques devront être étiquetés au nom du propriétaire et distribués. Les
personnes qui n’ont pu bénéficier de masque devront s’inscrire rapidement dans les
commissariats afin qu’ils puissent en bénéficier dès l’arrivée des nouveaux masques.
Le 26 août 1939, réduction de l’éclairage public. Suite à un commun accord
entre le maire et le préfet il s’avère qu’à partir de ce jour l’éclairage public sera
réduit et les enseignes lumineuses prohibées, ce qui est conforme aux alertes
de nuits.
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Rouen où figure une section de la Défense passive. Nombreux sont les fabricants
de matériel de protection qui désirent avoir un stand à cette foire exposition, afin de
porter à la connaissance du grand public les matériels de protection qui existent.
Ces fabricants ou revendeurs font parvenir leur demande à monsieur Netter, qui
n’est autre que le commissaire de la foire exposition. Pour exemple, on note la
société Gaz et Protection de Paris, fabricant d’appareils respiratoires, de cartouches
filtrantes et de masques transparents. On note aussi la présence de la société
Guéquière de Marcq-en-Barœul. Elle commercialise des vêtements anti-vésicants,
des masques respiratoires, des brancards, des appareils de filtration pour abris, des
instruments de chirurgie, des lits pliants et bien d’autres appareils. La droguerie
Deconihout de Rouen propose à l’exposition du matériel de Défense passive que
chaque habitant devrait posséder à son domicile (outils, pelles, pioches).
Le 25 août 1939, le maire organise la Défense passive. L’évacuation de la ville
de Rouen ne sera pas une obligation, mais en cas de conflit, une évacuation
facultative de la population peut être mise en place. Pour cela le préfet de la
Seine-Inférieure a comptabilisé le nombre d’habitants qui pourront bénéficier
de ces mesures. Le maire de Rouen a évoqué ce problème avec les maires des
communes avoisinantes, qui pourront le cas échéant héberger plusieurs milliers
de ses concitoyens. Il demande aux personnes qui ne possèdent pas de moyens
de transports personnels de s’inscrire dès à présent dans les commissariats.
Les départs prioritaires seront affectés aux premiers inscrits.
Pour ce qui est des 25.500 masques à gaz promis, quelques milliers seulement
ont été remis en mairie. Pour les concitoyens déjà inscrits antérieurement
dans les commissariats, ils peuvent aller les récupérer ce jour à partir de 14 h
(pour la rive droite) :
- A la crèche Marguerite Brière rue Dumont d’Urville, pour les habitants
à l’ouest de la rue de la République, de la rue Louis Ricard et de la route
de Neufchâtel.
- A la bibliothèque populaire de la rue des Capucins pour les habitants
à l’Est de ces rues.
- A l’orangerie du jardin des plantes pour ceux de la rive gauche.
Les masques devront être étiquetés au nom du propriétaire et distribués. Les
personnes qui n’ont pu bénéficier de masque devront s’inscrire rapidement dans les
commissariats afin qu’ils puissent en bénéficier dès l’arrivée des nouveaux masques.
Le 26 août 1939, réduction de l’éclairage public. Suite à un commun accord
entre le maire et le préfet il s’avère qu’à partir de ce jour l’éclairage public sera
réduit et les enseignes lumineuses prohibées, ce qui est conforme aux alertes
de nuits.
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