Page 161 - Brochure
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juin 1944, suite aux nombreux bombardements subit par Orival, l’ingénieur
en chef des mines a été mandaté pour examiner la solidité des grottes d’Orival,
ébranlées par les bombardements. Les 300 habitants qui restent dans la commune
sinistrée se sont réfugiés dans les grottes des falaises qui longent la route de
Rouen. Les grottes habitées au nombre de 7 ou 8 se situent de part et d’autre de
la voie ferrée de La Londe à Oissel.
Elles n’ont pas souffert des bombardements. Des blocs se sont bien détachés
de la falaise mais n’altèrent nullement la solidité de la grotte elle-même. La seule
mesure de précaution serait de placer des « Pare-Éclats » à l’entrée de chacune
des grottes.
De formes à peu près identiques leurs dimensions sont les suivantes : profondeur
20 à 30 mètres, hauteur 3 à 4 mètres, largeur 5 à 6 mètres avec une entrée au niveau
de la route. Malgré ces données techniques satisfaisantes, il est recommandé aux
sinistrés qui vivent sous les roches d’envisager leur évacuation. La vie prolongée
sous les roches présente de graves dangers : épidémie, ravitaillement incertain,
conditions d’hygiène restreintes, dans ces lieux surpeuplés.
Les sinistrés qui désirent évacuer ces grottes pourront bénéficier d’une indemnité
de réinstallation.
Mais pour aller où ?
L’expérience a démontré que l’organisation interurbaine de la Défense passive
était devenue nécessaire pour les secours de l’agglomération elbeuvienne. Le
directeur de la Défense passive localisé à la préfecture de la Seine-Inférieure a
pensé à regrouper les communes de Caudebec-lès-Elbeuf, Orival, Saint-Pierre-
lès-Elbeuf et La Londe pour ce qui concerne la coordination des secours.
Cette coordination sera organisée sous l’autorité du directeur urbain de la Défense
passive d’Elbeuf. Les demandes de renforts, en cas de sinistre, seront uniquement
adressées à monsieur le directeur urbain de la Défense passive d’Elbeuf.
Le directeur urbain de la Défense passive de chaque commune dirigera les
équipes venues de l’extérieur en cas de sinistre dans sa commune.
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en chef des mines a été mandaté pour examiner la solidité des grottes d’Orival,
ébranlées par les bombardements. Les 300 habitants qui restent dans la commune
sinistrée se sont réfugiés dans les grottes des falaises qui longent la route de
Rouen. Les grottes habitées au nombre de 7 ou 8 se situent de part et d’autre de
la voie ferrée de La Londe à Oissel.
Elles n’ont pas souffert des bombardements. Des blocs se sont bien détachés
de la falaise mais n’altèrent nullement la solidité de la grotte elle-même. La seule
mesure de précaution serait de placer des « Pare-Éclats » à l’entrée de chacune
des grottes.
De formes à peu près identiques leurs dimensions sont les suivantes : profondeur
20 à 30 mètres, hauteur 3 à 4 mètres, largeur 5 à 6 mètres avec une entrée au niveau
de la route. Malgré ces données techniques satisfaisantes, il est recommandé aux
sinistrés qui vivent sous les roches d’envisager leur évacuation. La vie prolongée
sous les roches présente de graves dangers : épidémie, ravitaillement incertain,
conditions d’hygiène restreintes, dans ces lieux surpeuplés.
Les sinistrés qui désirent évacuer ces grottes pourront bénéficier d’une indemnité
de réinstallation.
Mais pour aller où ?
L’expérience a démontré que l’organisation interurbaine de la Défense passive
était devenue nécessaire pour les secours de l’agglomération elbeuvienne. Le
directeur de la Défense passive localisé à la préfecture de la Seine-Inférieure a
pensé à regrouper les communes de Caudebec-lès-Elbeuf, Orival, Saint-Pierre-
lès-Elbeuf et La Londe pour ce qui concerne la coordination des secours.
Cette coordination sera organisée sous l’autorité du directeur urbain de la Défense
passive d’Elbeuf. Les demandes de renforts, en cas de sinistre, seront uniquement
adressées à monsieur le directeur urbain de la Défense passive d’Elbeuf.
Le directeur urbain de la Défense passive de chaque commune dirigera les
équipes venues de l’extérieur en cas de sinistre dans sa commune.
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