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viens-toi des Choses de la vie
Puis ils reçoivent la visite impromptue du père de Pierre
(Henri Nassiet), qui vient le « taper31 », selon l’expression de
Claude Sautet. Le père dit au fils : « Vous partez pour trois ans en
Tunisie. C’est long, trois ans. Alors, tu vas abandonner ton vieux
père ? » Et nous voyons au ralenti, pendant quelques instants, la
séquence de l’accident où Pierre est dans l’Alfa, « l’instrument
moderne du destin32 » !
Pierre se rend sur le chantier dont il est architecte avec son
ami d’enfance et collaborateur François ( Jean Bouise). En route,
Pierre est dépassé par une Mercedes gris foncé qui le klaxonne
face, bibliographie, chronologie, introduction, notes – et traduction revue par Paul
Veyne, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1993, p. 748.
31. Michel Boujut, op. cit., p. 89.
32. Comme le souligne Claude Sautet : « Il faut se souvenir que, dans les
années soixante-dix, la bagnole était “l’instrument moderne du destin” et l’acci-
dent de la route, la façon la plus immédiate de signifier la mort. » (Ibid., p. 127.)
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Puis ils reçoivent la visite impromptue du père de Pierre
(Henri Nassiet), qui vient le « taper31 », selon l’expression de
Claude Sautet. Le père dit au fils : « Vous partez pour trois ans en
Tunisie. C’est long, trois ans. Alors, tu vas abandonner ton vieux
père ? » Et nous voyons au ralenti, pendant quelques instants, la
séquence de l’accident où Pierre est dans l’Alfa, « l’instrument
moderne du destin32 » !
Pierre se rend sur le chantier dont il est architecte avec son
ami d’enfance et collaborateur François ( Jean Bouise). En route,
Pierre est dépassé par une Mercedes gris foncé qui le klaxonne
face, bibliographie, chronologie, introduction, notes – et traduction revue par Paul
Veyne, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1993, p. 748.
31. Michel Boujut, op. cit., p. 89.
32. Comme le souligne Claude Sautet : « Il faut se souvenir que, dans les
années soixante-dix, la bagnole était “l’instrument moderne du destin” et l’acci-
dent de la route, la façon la plus immédiate de signifier la mort. » (Ibid., p. 127.)
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