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La seconde séquence du film commence par le Bal du nouvel an, situé en
1899 dans lequel un aristocrate maître de cérémonie, (incarné par Robert Hossein)
lance le début d’un nouveau siècle par ce passage de 1899 à l’année 1900.
La mobilité de la caméra alternant plans d’ensemble et gros plans nous
montre alors des personnages qui dansent dans un bal luxueux sur fond de
musique symphonique (voir ainsi, les quelques plans mettant en valeur les
instruments de musique et son chef d’orchestre). Parmi ceux-ci- un personnage se
démarque, celui d’un comte (incarné par Daniel Toscan du Plantier.)
Toutefois tandis que l'on observe tous ces personnages, dansant une
valse dans une ambiance festive et luxueuse avec une caméra au coeur de
l’action ; la voix off fait intervenir un narrateur extérieur (incarné par Belmondo)
n'ayant pas de rapport avec ce que l'on voit sur l'écran. Celle-ci déclare sur un ton
amer en se confiant au spectateur : «d’abord j’ai vu le jour( …) J’ai grandi, je
sais pas comment (…) C'était la guerre et les Allemands (…) J'ai revu des amis
d'avant, des militaires, des militants (…) J'ai vu de tout sur les écrans (…) Le monde
m'a semblé incroyable et puis simplement misérable (…) j’en ai tant vu, il y a
longtemps. »
Alors que ce long monologue se termine, un troisième personnage
intervient celui de Belmondo lui-même. Ce personnage nommé Henri Fortin est le
chauffeur du comte. Après avoir vu le film dans son entier, le spectateur comprend
que cette voix off est celle du fils d'Henri Fortin (prénommé aussi Henri et incarné
par Belmondo qui tient à la fois le rôle du père et du fils).Ainsi ce générique et
cette séquence d'ouverture, se démarquent des deux autres films tout en
conservant le style du réalisateur. En effet, la perception de l'Histoire passe par un
récit à la fois populaire, romanesque et fictionnel. Populaire, car il fait référence au
roman de Victor Hugo.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 12
1899 dans lequel un aristocrate maître de cérémonie, (incarné par Robert Hossein)
lance le début d’un nouveau siècle par ce passage de 1899 à l’année 1900.
La mobilité de la caméra alternant plans d’ensemble et gros plans nous
montre alors des personnages qui dansent dans un bal luxueux sur fond de
musique symphonique (voir ainsi, les quelques plans mettant en valeur les
instruments de musique et son chef d’orchestre). Parmi ceux-ci- un personnage se
démarque, celui d’un comte (incarné par Daniel Toscan du Plantier.)
Toutefois tandis que l'on observe tous ces personnages, dansant une
valse dans une ambiance festive et luxueuse avec une caméra au coeur de
l’action ; la voix off fait intervenir un narrateur extérieur (incarné par Belmondo)
n'ayant pas de rapport avec ce que l'on voit sur l'écran. Celle-ci déclare sur un ton
amer en se confiant au spectateur : «d’abord j’ai vu le jour( …) J’ai grandi, je
sais pas comment (…) C'était la guerre et les Allemands (…) J'ai revu des amis
d'avant, des militaires, des militants (…) J'ai vu de tout sur les écrans (…) Le monde
m'a semblé incroyable et puis simplement misérable (…) j’en ai tant vu, il y a
longtemps. »
Alors que ce long monologue se termine, un troisième personnage
intervient celui de Belmondo lui-même. Ce personnage nommé Henri Fortin est le
chauffeur du comte. Après avoir vu le film dans son entier, le spectateur comprend
que cette voix off est celle du fils d'Henri Fortin (prénommé aussi Henri et incarné
par Belmondo qui tient à la fois le rôle du père et du fils).Ainsi ce générique et
cette séquence d'ouverture, se démarquent des deux autres films tout en
conservant le style du réalisateur. En effet, la perception de l'Histoire passe par un
récit à la fois populaire, romanesque et fictionnel. Populaire, car il fait référence au
roman de Victor Hugo.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 12
