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Il lui raconta qu’à l’issue de son premier stage, au moment
où elle allait redescendre à Nice, il l’avait aidée sans qu’elle le

sache à en trouver un autre.
— C’est là qu’intervient ta première trahison si je

comprends bien ?
— On peut dire ça même si j’ai voulu lui faire plaisir avant

tout. Elle adorait l’art et elle n’aurait jamais trouvé

quelque chose de comparable à Carigoules, ni sur la

Côte.
— Certes et après…
— Elle est redescendue te voir.
— Oui pour ne plus jamais revenir.
— C’est vrai mais je suis sûr que vous avez fait l’amour

avant qu’elle reparte.
Alexandre s’en souvenait très bien. Nathalie lui avait offert

une dernière étreinte très forte en émotion. Ce jour-là, ils
s’étaient accouplés sans s’adresser la parole. Leurs larmes
inondant leurs baisers. C’était certainement l’un des plus beaux
moments d’intimité qu’ils avaient partagés au cours de toutes

ces années. Au moment crucial de sa jouissance, Nat avait rentré
ses ongles dans le dos d’Alex pour faire corps avec lui. Il ne
l’avait jamais entendue crier si fort que ce jour-là et avait gardé

les traces de ses griffures pendant plusieurs jours. Puis elle
l’avait embrassé une dernière fois sans un mot avant de s’en
aller. Au fond de lui, il avait compris que c’était fini.

Plus jamais après ça, il ne l’avait revue.

Après ces aveux, ce fut au tour de Nicolas de raconter la suite
à Paris. Même s’il n’en était pas fier, il décrivit la soirée de son
retour au cours de laquelle lui-aussi avait fait l’amour à Nathalie.

— Elle ne t’a jamais trompé puisque c’était la première fois

que nous le faisions et que vous ne vous êtes jamais revus
après. Malgré tout, je sais qu’elle s’en est voulue. Elle
t’aimait Alex.

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