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— Tu parles. Je suis ton meilleur ami quand ça t’arrange.
Tu te rends compte de la violence de tes aveux depuis
hier ?
— Oui, je sais tout le mal que je te fais. La douleur que tu
ressens, je l’ai ressentie moi-aussi. Mais la vérité est la
seule valeur à laquelle je crois aujourd’hui. Les
mensonges doivent s’arrêter. C’est à nous d’écrire
l’avenir.
Les deux amis finirent leur voyage en silence. Arrivés à la
gare de Lyon, ils prirent un café au bout du quai.
— Bon qu’est-ce que tu as décidé ? Lui demanda Nicolas.
— Je ne sais pas encore. J’hésite à reprendre un train
immédiatement pour Nice.
— Écoute, je t’invite à la maison. Je ne t’oblige pas à dire
la vérité à Nathalie ce soir. Viens juste passer la soirée
chez moi. J’ai une chambre d’amis. Tu repartiras
demain.
À ce moment-là, le téléphone d’Alexandre sonna. Bien
qu’elle ait l’habitude de voir son mari partir longtemps sans
donner de signe de vie, Karine commençait à s’inquiéter. Il
n’était pas revenu déjeuner et l’après-midi était bien entamé. Il
prit l’appel.
— Oui ma chérie.
— Ça va ? Tu es parti très tôt ce matin. Tu n’es pas rentré et
tu n’as pas prévenu.
— Désolé. Ce n’était pas prévu.
Au même moment, une annonce de départ de train résonna
dans les haut-parleurs de la gare. Karine fut surprise de
l’entendre :
— Mais où es-tu ? S’inquiéta-t-elle.
Alexandre, qui ne savait pas mentir, lui répondit :
— À Paris, gare de Lyon.
— Paris ! Mais qu’est-ce que tu fais là-bas ? Répliqua sa
femme incrédule.
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Tu te rends compte de la violence de tes aveux depuis
hier ?
— Oui, je sais tout le mal que je te fais. La douleur que tu
ressens, je l’ai ressentie moi-aussi. Mais la vérité est la
seule valeur à laquelle je crois aujourd’hui. Les
mensonges doivent s’arrêter. C’est à nous d’écrire
l’avenir.
Les deux amis finirent leur voyage en silence. Arrivés à la
gare de Lyon, ils prirent un café au bout du quai.
— Bon qu’est-ce que tu as décidé ? Lui demanda Nicolas.
— Je ne sais pas encore. J’hésite à reprendre un train
immédiatement pour Nice.
— Écoute, je t’invite à la maison. Je ne t’oblige pas à dire
la vérité à Nathalie ce soir. Viens juste passer la soirée
chez moi. J’ai une chambre d’amis. Tu repartiras
demain.
À ce moment-là, le téléphone d’Alexandre sonna. Bien
qu’elle ait l’habitude de voir son mari partir longtemps sans
donner de signe de vie, Karine commençait à s’inquiéter. Il
n’était pas revenu déjeuner et l’après-midi était bien entamé. Il
prit l’appel.
— Oui ma chérie.
— Ça va ? Tu es parti très tôt ce matin. Tu n’es pas rentré et
tu n’as pas prévenu.
— Désolé. Ce n’était pas prévu.
Au même moment, une annonce de départ de train résonna
dans les haut-parleurs de la gare. Karine fut surprise de
l’entendre :
— Mais où es-tu ? S’inquiéta-t-elle.
Alexandre, qui ne savait pas mentir, lui répondit :
— À Paris, gare de Lyon.
— Paris ! Mais qu’est-ce que tu fais là-bas ? Répliqua sa
femme incrédule.
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