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itants. Personne n’aurait pu dire qu’elle n’avait plus sa tête.
Un miracle de Dieu peut-être ?
Un peu plus loin se trouvaient les Docteurs Pierre Meyer et
Xavier Bary, ami et associé de Nicolas. Estelle, son assistante
dévouée, était venue elle-aussi accompagnée de Jonathan et
Barbara qui avaient fait le long voyage dans le Sud pour lui dire
au revoir une dernière fois. Les cousines de Nico, Carla et Silvia,
étaient au deuxième rang avec leur mère Claudia. Sans savoir
comment elle avait pu être prévenue, Cécile Duvauchelle était
montée de Nice.
Romain Cazenave, le prêtre de Carigoules, était ravi de voir
son église bondée. Bien que le jeune curé n’ait pas connu
Nicolas, Alexandre lui avait donné suffisamment d’éléments
pour qu’il trouve légitime de célébrer une messe en son honneur.
Son cercueil en bois clair était entouré de centaines de fleurs.
Une croix posée dessus représentait le tatouage indélébile de sa
foi.
La messe commença.
Le père Romain remercia toutes les personnes présentes de
s’être déplacées. D’autant plus qu’il savait que certaines d’entre
elles venaient de loin. Il entonna un chant repris par quelques
fidèles derrière lui. Pour parler du défunt, il demanda à un proche
de venir présenter Nicolas.
Ce fut Alexandre qui se leva et qui s’installa derrière le
micro. Son imposante silhouette ne tremblait pas. Malgré ses
traits tirés et son teint pâle, une sérénité ressortait de son visage
buriné. Dans sa main droite, quelques feuilles de papier sur
lesquelles étaient griffonnées quelques mots. Dans la gauche,
une enveloppe cachetée.
Il observa longuement l’assistance, se racla la gorge et
commença :
— Bonjour à tous. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je
m’appelle Alexandre Malartigues. J’ai cinquante ans et
je suis né ici la même année que Nicolas. Pour tout vous
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Un miracle de Dieu peut-être ?
Un peu plus loin se trouvaient les Docteurs Pierre Meyer et
Xavier Bary, ami et associé de Nicolas. Estelle, son assistante
dévouée, était venue elle-aussi accompagnée de Jonathan et
Barbara qui avaient fait le long voyage dans le Sud pour lui dire
au revoir une dernière fois. Les cousines de Nico, Carla et Silvia,
étaient au deuxième rang avec leur mère Claudia. Sans savoir
comment elle avait pu être prévenue, Cécile Duvauchelle était
montée de Nice.
Romain Cazenave, le prêtre de Carigoules, était ravi de voir
son église bondée. Bien que le jeune curé n’ait pas connu
Nicolas, Alexandre lui avait donné suffisamment d’éléments
pour qu’il trouve légitime de célébrer une messe en son honneur.
Son cercueil en bois clair était entouré de centaines de fleurs.
Une croix posée dessus représentait le tatouage indélébile de sa
foi.
La messe commença.
Le père Romain remercia toutes les personnes présentes de
s’être déplacées. D’autant plus qu’il savait que certaines d’entre
elles venaient de loin. Il entonna un chant repris par quelques
fidèles derrière lui. Pour parler du défunt, il demanda à un proche
de venir présenter Nicolas.
Ce fut Alexandre qui se leva et qui s’installa derrière le
micro. Son imposante silhouette ne tremblait pas. Malgré ses
traits tirés et son teint pâle, une sérénité ressortait de son visage
buriné. Dans sa main droite, quelques feuilles de papier sur
lesquelles étaient griffonnées quelques mots. Dans la gauche,
une enveloppe cachetée.
Il observa longuement l’assistance, se racla la gorge et
commença :
— Bonjour à tous. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je
m’appelle Alexandre Malartigues. J’ai cinquante ans et
je suis né ici la même année que Nicolas. Pour tout vous
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