Page 181 - I007744_BAT
P. 181
Chapitre 14
Il ne faut jamais avoir honte de faire quelque chose dont vous rêvez
Le samedi 1er septembre 2018, eurent lieu en l’église
Saint Jean-Baptiste de Carigoules les obsèques de
Nicolas Giordano.
« La boucle sera bouclée ! » avait dit l’ophtalmo en demandant
à Alexandre que ses funérailles se déroulent dans son village
natal. La paroisse dans laquelle il avait été baptisé se devait,
d’après lui, de lui rendre son ultime hommage.
Une petite foule assista à la cérémonie religieuse.
Tous les anciens étaient présents avec parmi eux, Louis
Grangier, le patron du café du centre ainsi qu’Albert supporté
par sa canne et ses amis de la commune. Le bouche à oreille avait
réuni plus d’une centaine de personnes qui avaient tous connu
de près ou de loin la famille Giordano.
Au premier rang, face à l’autel, étaient assis les parents de
Nathalie venus spécialement de Bordeaux. Leur fille n’était pas
loin avec Clémence à ses côtés. Au bout de la rangée, Alexandre
se trouvait entre Karine et sa mère Ginette. Derrière lui, ses
enfants Audrey et Nicolas.
Si la mère d’Alex, atteinte d’Alzheimer était venue, c’était à
la demande expresse du défunt. Alors qu’elle ne reconnaissait
plus personne dans son Ehpad, elle semblait totalement alerte ce
jour-là, comme si la maladie s’était mise en sourdine. Madame
Malartigues avait notamment reconnu Albert ainsi que d’autres
179
Il ne faut jamais avoir honte de faire quelque chose dont vous rêvez
Le samedi 1er septembre 2018, eurent lieu en l’église
Saint Jean-Baptiste de Carigoules les obsèques de
Nicolas Giordano.
« La boucle sera bouclée ! » avait dit l’ophtalmo en demandant
à Alexandre que ses funérailles se déroulent dans son village
natal. La paroisse dans laquelle il avait été baptisé se devait,
d’après lui, de lui rendre son ultime hommage.
Une petite foule assista à la cérémonie religieuse.
Tous les anciens étaient présents avec parmi eux, Louis
Grangier, le patron du café du centre ainsi qu’Albert supporté
par sa canne et ses amis de la commune. Le bouche à oreille avait
réuni plus d’une centaine de personnes qui avaient tous connu
de près ou de loin la famille Giordano.
Au premier rang, face à l’autel, étaient assis les parents de
Nathalie venus spécialement de Bordeaux. Leur fille n’était pas
loin avec Clémence à ses côtés. Au bout de la rangée, Alexandre
se trouvait entre Karine et sa mère Ginette. Derrière lui, ses
enfants Audrey et Nicolas.
Si la mère d’Alex, atteinte d’Alzheimer était venue, c’était à
la demande expresse du défunt. Alors qu’elle ne reconnaissait
plus personne dans son Ehpad, elle semblait totalement alerte ce
jour-là, comme si la maladie s’était mise en sourdine. Madame
Malartigues avait notamment reconnu Albert ainsi que d’autres
179
