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Son épouse ne manquait pas d’occupation comme celle qui
la monopolisait encore ce soir-là. Une vie mondaine qui semblait
convenir à cette quinquagénaire intelligente et raffinée.
La routine avait endormi le couple qui se connaissait depuis
longtemps. Nicolas en avait conscience mais ne savait pas
comment s’y prendre pour réveiller leur inertie amoureuse.
Pourtant il existait des remèdes.
Lui avait-il dit récemment qu’il l’aimait par exemple ?
Non.
Était-il un bon mari ?
Difficile à dire avec une vie professionnelle aussi surchargée
que la sienne. Il partait tôt le matin et ne rentrait jamais avant
vingt-et-une heures.
Seule Nathalie aurait pu répondre à cette question.
Néanmoins, une chose était sûre, Nicolas avait tout fait pour la
rendre heureuse. De plus, il lui avait toujours été fidèle. Même
si la réciproque n’était pas sûre, il préférait fermer les yeux là-
dessus parce qu’il l’aimait profondément.
La seule chose qui comptait, c’était qu’elle soit encore avec
lui après tout ce temps.
Vers deux heures du matin, Nathalie rentra. Après s’être
déshabillée dans la salle de bain, elle se coucha dans le lit
conjugal sans faire de bruit en pensant que son mari dormait.
Elle sentait la cigarette à plein nez. Pour une personne qui ne
fumait pas, c’était plutôt étrange. De l’autre côté du matelas,
Nicolas garda les yeux fermés malgré l’odeur du tabac qui
l’incommodait.
Il en déduisit que le vernissage s’était terminé sur la terrasse
d’un bar enfumé. À moins qu’elle ait passé la soirée dans les bras
d’un fumeur invétéré…
Mais était-ce si important pour lui de le savoir ?
Était-ce le bon moment de lui demander d’où elle revenait ?
Elle était là comme d’habitude et c’était là l’essentiel…
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la monopolisait encore ce soir-là. Une vie mondaine qui semblait
convenir à cette quinquagénaire intelligente et raffinée.
La routine avait endormi le couple qui se connaissait depuis
longtemps. Nicolas en avait conscience mais ne savait pas
comment s’y prendre pour réveiller leur inertie amoureuse.
Pourtant il existait des remèdes.
Lui avait-il dit récemment qu’il l’aimait par exemple ?
Non.
Était-il un bon mari ?
Difficile à dire avec une vie professionnelle aussi surchargée
que la sienne. Il partait tôt le matin et ne rentrait jamais avant
vingt-et-une heures.
Seule Nathalie aurait pu répondre à cette question.
Néanmoins, une chose était sûre, Nicolas avait tout fait pour la
rendre heureuse. De plus, il lui avait toujours été fidèle. Même
si la réciproque n’était pas sûre, il préférait fermer les yeux là-
dessus parce qu’il l’aimait profondément.
La seule chose qui comptait, c’était qu’elle soit encore avec
lui après tout ce temps.
Vers deux heures du matin, Nathalie rentra. Après s’être
déshabillée dans la salle de bain, elle se coucha dans le lit
conjugal sans faire de bruit en pensant que son mari dormait.
Elle sentait la cigarette à plein nez. Pour une personne qui ne
fumait pas, c’était plutôt étrange. De l’autre côté du matelas,
Nicolas garda les yeux fermés malgré l’odeur du tabac qui
l’incommodait.
Il en déduisit que le vernissage s’était terminé sur la terrasse
d’un bar enfumé. À moins qu’elle ait passé la soirée dans les bras
d’un fumeur invétéré…
Mais était-ce si important pour lui de le savoir ?
Était-ce le bon moment de lui demander d’où elle revenait ?
Elle était là comme d’habitude et c’était là l’essentiel…
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