Page 40 - I007744_BAT
P. 40
Lorsque la secrétaire lui répondit par l’affirmative, elle se
tourna vers Giordano en opinant du chef. Tandis qu’il était resté
debout sans bouger au milieu de la pièce pour conserver sa
stérilité, il se rapprocha du combiné qu’il prit à pleine main face
à une Barbara hébétée. Il ferma la porte du sas avant de parler :
— C’est Giordano, passez-moi Bary s’il vous plait ?
— Tout de suite Docteur. Répondit l’assistante.
Après quelques secondes d’attente, il entendit son confrère
lui dire :
— Qu’est-ce qui se passe Nico ?
— Peux-tu descendre au bloc s’il te plait ?
— Euh oui mais pourquoi ? Lui demanda-t-il fort étonné.
Giordano était plus âgé que lui et même si Xavier Bary était
un bon chirurgien, Nicolas restait le plus expérimenté des deux.
— J’ai besoin de toi pour finir ma cataracte.
Au ton de sa voix, Xavier comprit qu’il ne blaguait pas. Son
associé devait avoir un sérieux problème pour lui demander ça.
C’était la première fois en plusieurs années de collaboration que
Giordano lui quémandait un service de la sorte. Il n’osa pas le
questionner davantage et lui répondit qu’il arrivait au plus vite.
D’après lui, Nicolas devait avoir un sérieux problème gastrique
ou une migraine fulgurante.
— Merci Xavier.
Giordano retira ses gants et sa casaque. Il rouvrit le sas pour
parler à voix basse à Barbara afin que madame Lecouvreur ne
l’entende pas :
— Je dois y aller. Bary arrive pour me remplacer.
« Alors là, c’est la meilleure ! » songea l’infirmière qui n’aurait
jamais pensé que Giordano puisse lui faire un coup pareil. Le
pire, c’était que son retard pour retrouver sa fille allait encore
augmenter. Néanmoins, en croisant son regard de chien battu,
elle comprit que le chirurgien ne jouait pas la comédie. Elle
s’obligea donc à radoucir les traits de son visage.
38
tourna vers Giordano en opinant du chef. Tandis qu’il était resté
debout sans bouger au milieu de la pièce pour conserver sa
stérilité, il se rapprocha du combiné qu’il prit à pleine main face
à une Barbara hébétée. Il ferma la porte du sas avant de parler :
— C’est Giordano, passez-moi Bary s’il vous plait ?
— Tout de suite Docteur. Répondit l’assistante.
Après quelques secondes d’attente, il entendit son confrère
lui dire :
— Qu’est-ce qui se passe Nico ?
— Peux-tu descendre au bloc s’il te plait ?
— Euh oui mais pourquoi ? Lui demanda-t-il fort étonné.
Giordano était plus âgé que lui et même si Xavier Bary était
un bon chirurgien, Nicolas restait le plus expérimenté des deux.
— J’ai besoin de toi pour finir ma cataracte.
Au ton de sa voix, Xavier comprit qu’il ne blaguait pas. Son
associé devait avoir un sérieux problème pour lui demander ça.
C’était la première fois en plusieurs années de collaboration que
Giordano lui quémandait un service de la sorte. Il n’osa pas le
questionner davantage et lui répondit qu’il arrivait au plus vite.
D’après lui, Nicolas devait avoir un sérieux problème gastrique
ou une migraine fulgurante.
— Merci Xavier.
Giordano retira ses gants et sa casaque. Il rouvrit le sas pour
parler à voix basse à Barbara afin que madame Lecouvreur ne
l’entende pas :
— Je dois y aller. Bary arrive pour me remplacer.
« Alors là, c’est la meilleure ! » songea l’infirmière qui n’aurait
jamais pensé que Giordano puisse lui faire un coup pareil. Le
pire, c’était que son retard pour retrouver sa fille allait encore
augmenter. Néanmoins, en croisant son regard de chien battu,
elle comprit que le chirurgien ne jouait pas la comédie. Elle
s’obligea donc à radoucir les traits de son visage.
38