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En bateau, il rejoint ensuite Philadelphie dans l’espoir d’y trouver une
possibilité de traverser l’Océan. La prochaine ouverture de l’Exposition 1893
de Chicago y fait alors la une des journaux, et il se promet de la visiter. Il
réussit à s’embarquer comme vacher sur un live-stock carrier, navire
bétailler, à destination de l’Angleterre pour un épouvantable aller-retour
jusqu’à Liverpool avec juste une journée sur place.
Au retour, il part faire les foins dans le Vermont, puis trouve par annonce
l’opportunité pour réembarquer pour un autre aller-retour pour l’Angleterre,
toujours sur un navire bétailler mais cette fois dans de meilleures
conditions, offrant la possibilité de visiter Londres et ses environs. Au
retour, il visite comme prévu l’Exposition de Chicago, à fond durant dix
jours. Ensuite retour dans le Sud comme cueilleur-emballeur d’oranges
dans les environs d’Orleans sur la plantation Pizzatti, où il se trouve au
moment du « great coast storm » de 1893 [ouragan du 1er octobre]. De
retour en Floride en octobre à Jacksonville chez George Clark, son point de
départ au printemps, il reprend ses itinérances commerciales en couvrant
les États du Sud, Cuba et les Iles Bahamas. À l’automne 1894, Clark l’envoie
en Europe pour visiter les carrières de granite d’Ecosse et les carrières de
marbre d’Irlande, Belgique et Italie, afin d’explorer les possibilités
d’approvisionnement. Il saisit l’occasion d’y faire du tourisme en poussant
aussi en Suisse, France, Pays-Bas et Autriche. En France, Paris est à son
programme, ce qu’il rappellera avec plaisir lors de sa visite au Rotary Club
de Paris le 20 juin 1928. À son retour d’Europe fin 1894, 3 ans et demi se
sont écoulés. Il revient alors à Jacksonville chez Clark qui à l’été 1895 lui
offre la chance de diriger le bureau de New York de son entreprise. Á la fin
de l’année, Clark veut le retenir pour la suite de sa carrière en lui expliquant
qu’il pourra gagner beaucoup plus d’argent en restant avec lui plutôt que
de s’installer à Chicago. Citons sa réponse : « Je suis sûr que vous avez
raison, mais je ne vais pas à Chicago pour faire de l’argent mais dans le but
d’y vivre une vie ».
Et le voilà ainsi installé à Chicago le 27 février 1896, quatre mois avant le
délai de cinq ans qu’il s’était fixé.
En bateau, il rejoint ensuite Philadelphie dans l’espoir d’y trouver une
possibilité de traverser l’Océan. La prochaine ouverture de l’Exposition 1893
de Chicago y fait alors la une des journaux, et il se promet de la visiter. Il
réussit à s’embarquer comme vacher sur un live-stock carrier, navire
bétailler, à destination de l’Angleterre pour un épouvantable aller-retour
jusqu’à Liverpool avec juste une journée sur place.
Au retour, il part faire les foins dans le Vermont, puis trouve par annonce
l’opportunité pour réembarquer pour un autre aller-retour pour l’Angleterre,
toujours sur un navire bétailler mais cette fois dans de meilleures
conditions, offrant la possibilité de visiter Londres et ses environs. Au
retour, il visite comme prévu l’Exposition de Chicago, à fond durant dix
jours. Ensuite retour dans le Sud comme cueilleur-emballeur d’oranges
dans les environs d’Orleans sur la plantation Pizzatti, où il se trouve au
moment du « great coast storm » de 1893 [ouragan du 1er octobre]. De
retour en Floride en octobre à Jacksonville chez George Clark, son point de
départ au printemps, il reprend ses itinérances commerciales en couvrant
les États du Sud, Cuba et les Iles Bahamas. À l’automne 1894, Clark l’envoie
en Europe pour visiter les carrières de granite d’Ecosse et les carrières de
marbre d’Irlande, Belgique et Italie, afin d’explorer les possibilités
d’approvisionnement. Il saisit l’occasion d’y faire du tourisme en poussant
aussi en Suisse, France, Pays-Bas et Autriche. En France, Paris est à son
programme, ce qu’il rappellera avec plaisir lors de sa visite au Rotary Club
de Paris le 20 juin 1928. À son retour d’Europe fin 1894, 3 ans et demi se
sont écoulés. Il revient alors à Jacksonville chez Clark qui à l’été 1895 lui
offre la chance de diriger le bureau de New York de son entreprise. Á la fin
de l’année, Clark veut le retenir pour la suite de sa carrière en lui expliquant
qu’il pourra gagner beaucoup plus d’argent en restant avec lui plutôt que
de s’installer à Chicago. Citons sa réponse : « Je suis sûr que vous avez
raison, mais je ne vais pas à Chicago pour faire de l’argent mais dans le but
d’y vivre une vie ».
Et le voilà ainsi installé à Chicago le 27 février 1896, quatre mois avant le
délai de cinq ans qu’il s’était fixé.