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un bon écho. C’est 1908 qui sera ensuite une grande année dans l’histoire
du Rotary : arrivée le 23 janvier de Chesley Reynolds Perry comme nouveau
membre du Rotary Club de Chicago, et fondation le 12 novembre d’un
second Club à San Francisco.
« Ches » Perry, comme il sera dorénavant appelé, né le 12 septembre 1872
à Chicago est un vétéran de la Guerre Hispano-Américaine, enrôlé du 26
avril 1898 au 26 avril 1899 dans le Second Régiment d’Infanterie des Illinois
Volunteers, d’abord comme sous-lieutenant puis comme lieutenant,
combattant sur l’ile de Cuba de décembre 1898 à mars 1899. Aux côtés de
Paul Harris, il deviendra l’homme clé de l’expansion du Rotary.
Ches Perry Après San Francisco, 12 autres Clubs naîtront avant la
première Convention des Rotary Clubs américains du
12 juin 1910 à Chicago réunissant 60 participants
fondateurs de l’Association Nationale des Rotary
Clubs des États-Unis, organe prédécesseur du Rotary
International. À l’issue de la réunion, Ches Perry en
est élu secrétaire général et Paul Harris devient
président pour un an. Durant 32 ans, Ches Perry sera
ensuite constamment réélu comme secrétaire général
du Rotary. Lors du départ en retraite de Perry en 1942,
Paul Harris évoquera ainsi leur rôle respectif :
« Paul Harris l’architecte, Ches Perry le bâtisseur ».
L’essor international
En tant que secrétaire général de l’association des Clubs américains, Perry
enjoint à leurs membres de mettre à profit leurs voyages d’affaires en vue
de faire naître des clubs à l’étranger. Le déploiement au-delà des États-Unis
commence ainsi fin 1910 par le Canada avec un club à Winnipeg et se
poursuit en 1911 aux Iles Britanniques avec un club à Belfast. La
Convention d’avant-guerre de juin 1914 à Houston est encore un
évènement anglo-saxon réunissant 1288 participants. Le Rotary compte
alors 14.500 membres dans 128 Clubs : 111 aux États-Unis, 9 au Canada
(dont le Club N° 85, Montréal, premier Club francophone au monde, fondé
le 18 septembre 1913 qui compte alors une trentaine de membres) et
8 dans les Iles Britanniques.
Les thèmes centraux de cette Convention sont alors l’amitié rotarienne et
l’élaboration d’un Code d’éthique pour les hommes d’affaires. Dès l’origine,
Rotary et Éthique sont en effet indissociablement liés. Dès le début du XXe
siècle aux États-Unis, la notion informelle d’éthique dans les affaires du
XIXe siècle prend forme comme sujet en tant que tel. Des cycles d’études
« Moral of Trade » (1904) ou « The Moral Tendencies of Business » (1907)
voient par exemple le jour à la Berkeley University of California. Au Rotary,
un bon écho. C’est 1908 qui sera ensuite une grande année dans l’histoire
du Rotary : arrivée le 23 janvier de Chesley Reynolds Perry comme nouveau
membre du Rotary Club de Chicago, et fondation le 12 novembre d’un
second Club à San Francisco.
« Ches » Perry, comme il sera dorénavant appelé, né le 12 septembre 1872
à Chicago est un vétéran de la Guerre Hispano-Américaine, enrôlé du 26
avril 1898 au 26 avril 1899 dans le Second Régiment d’Infanterie des Illinois
Volunteers, d’abord comme sous-lieutenant puis comme lieutenant,
combattant sur l’ile de Cuba de décembre 1898 à mars 1899. Aux côtés de
Paul Harris, il deviendra l’homme clé de l’expansion du Rotary.
Ches Perry Après San Francisco, 12 autres Clubs naîtront avant la
première Convention des Rotary Clubs américains du
12 juin 1910 à Chicago réunissant 60 participants
fondateurs de l’Association Nationale des Rotary
Clubs des États-Unis, organe prédécesseur du Rotary
International. À l’issue de la réunion, Ches Perry en
est élu secrétaire général et Paul Harris devient
président pour un an. Durant 32 ans, Ches Perry sera
ensuite constamment réélu comme secrétaire général
du Rotary. Lors du départ en retraite de Perry en 1942,
Paul Harris évoquera ainsi leur rôle respectif :
« Paul Harris l’architecte, Ches Perry le bâtisseur ».
L’essor international
En tant que secrétaire général de l’association des Clubs américains, Perry
enjoint à leurs membres de mettre à profit leurs voyages d’affaires en vue
de faire naître des clubs à l’étranger. Le déploiement au-delà des États-Unis
commence ainsi fin 1910 par le Canada avec un club à Winnipeg et se
poursuit en 1911 aux Iles Britanniques avec un club à Belfast. La
Convention d’avant-guerre de juin 1914 à Houston est encore un
évènement anglo-saxon réunissant 1288 participants. Le Rotary compte
alors 14.500 membres dans 128 Clubs : 111 aux États-Unis, 9 au Canada
(dont le Club N° 85, Montréal, premier Club francophone au monde, fondé
le 18 septembre 1913 qui compte alors une trentaine de membres) et
8 dans les Iles Britanniques.
Les thèmes centraux de cette Convention sont alors l’amitié rotarienne et
l’élaboration d’un Code d’éthique pour les hommes d’affaires. Dès l’origine,
Rotary et Éthique sont en effet indissociablement liés. Dès le début du XXe
siècle aux États-Unis, la notion informelle d’éthique dans les affaires du
XIXe siècle prend forme comme sujet en tant que tel. Des cycles d’études
« Moral of Trade » (1904) ou « The Moral Tendencies of Business » (1907)
voient par exemple le jour à la Berkeley University of California. Au Rotary,