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Ils se rendent ensuite chez « Gus »,
au bureau 711 dans l’Unity Building,
endroit devenu célèbre dans l’histoire
du Rotary, aujourd’hui reconstitué au
siège du Rotary International à
Evanston.
« Gus » y avait convié son tailleur,
auparavant présenté à Paul, Hiram
Shorey, originaire du Maine et
profondément attaché à son État
d’origine où il passait tous ses étés. On Carmelinda et son restaurant
peut le qualifier de futur rotarien
pragmatique, ne négligeant pas
l’opportunité professionnelle. Voilà ce qu’il raconte lors de la réunion-
souvenir du 7e anniversaire du Club le 22 février 1912 où les quatre
fondateurs se retrouvent ensemble, relatée dans The Rotarian de mars
1912 : « Leur idée de se faire beaucoup de nouveaux amis, qui feront
probablement des heures supplémentaires pour faire venir d’autres gens,
en situation de faire faire leurs costumes chez moi,
m’a semblé une proposition plutôt bonne, et je leur
disais qu’ils pouvaient compter sur moi ». C’est lui qui
assure la fonction de secrétaire de séance, prenant
note des idées alors échangées sur la constitution
d’un futur Club, alors encore sans nom.
Le 9 mars 1905, à la réunion suivante chez Harris au
Wolfe Building, les convives sont au nombre de sept,
les trois nouveaux étant William Jenson, promoteur
immobilier, Arthur B. Irwin, propriétaire d’une
blanchisserie, et Harry Ruggles, imprimeur. C’est ce
dernier qui sera ensuite le véritable “ciment” du Club
à ses débuts.
Unity Building Chicago C’est ensuite à la troisième réunion le 21 mars 1905
chez Schiele – alors élu premier président – qu’est
choisi le nom du Club, « Rotary », du principe de
rotation ayant marqué les séquences des premières réunions, « rotary »
signifiant en anglais « rotatif » ou « rotatoire », mot alors dans l’air du
temps aux États-Unis, car c’est juste à ce moment-là que commence à s’y
généraliser le « Rotary Dial », le cadran téléphonique rotatif venant
remplacer le vieux téléphone magnéto à manivelle.
Ils se rendent ensuite chez « Gus »,
au bureau 711 dans l’Unity Building,
endroit devenu célèbre dans l’histoire
du Rotary, aujourd’hui reconstitué au
siège du Rotary International à
Evanston.
« Gus » y avait convié son tailleur,
auparavant présenté à Paul, Hiram
Shorey, originaire du Maine et
profondément attaché à son État
d’origine où il passait tous ses étés. On Carmelinda et son restaurant
peut le qualifier de futur rotarien
pragmatique, ne négligeant pas
l’opportunité professionnelle. Voilà ce qu’il raconte lors de la réunion-
souvenir du 7e anniversaire du Club le 22 février 1912 où les quatre
fondateurs se retrouvent ensemble, relatée dans The Rotarian de mars
1912 : « Leur idée de se faire beaucoup de nouveaux amis, qui feront
probablement des heures supplémentaires pour faire venir d’autres gens,
en situation de faire faire leurs costumes chez moi,
m’a semblé une proposition plutôt bonne, et je leur
disais qu’ils pouvaient compter sur moi ». C’est lui qui
assure la fonction de secrétaire de séance, prenant
note des idées alors échangées sur la constitution
d’un futur Club, alors encore sans nom.
Le 9 mars 1905, à la réunion suivante chez Harris au
Wolfe Building, les convives sont au nombre de sept,
les trois nouveaux étant William Jenson, promoteur
immobilier, Arthur B. Irwin, propriétaire d’une
blanchisserie, et Harry Ruggles, imprimeur. C’est ce
dernier qui sera ensuite le véritable “ciment” du Club
à ses débuts.
Unity Building Chicago C’est ensuite à la troisième réunion le 21 mars 1905
chez Schiele – alors élu premier président – qu’est
choisi le nom du Club, « Rotary », du principe de
rotation ayant marqué les séquences des premières réunions, « rotary »
signifiant en anglais « rotatif » ou « rotatoire », mot alors dans l’air du
temps aux États-Unis, car c’est juste à ce moment-là que commence à s’y
généraliser le « Rotary Dial », le cadran téléphonique rotatif venant
remplacer le vieux téléphone magnéto à manivelle.