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TE A ETUDIER
Mon père Pierre Hertement, fils ainé d’une famille de 8 enfants, dont deux pé-
rirent pendant la guerre, EST né Le 8 Octobre 1931 sur la commune de Ferrières-en-
Bray en Seine Maritime.
A l’époque, ses propres parents Emile 26 ans et Reine 28 ans, mes grand-parents,
étaient de jeunes mariés et vivaient sur la propriété familiale Des Gervais au lieu-dit
Le Manais à la Ferme du château sur l’aile droite du bel édifice de 1730 chez Au-
guste et Marie Hertement, née Cresson.
Agriculteurs, ils exploitaient une ferme de plus de cent-cinquante vaches.
Les deux familles s’appréciaient si bien que mes arrière-grand parents firent de
Charles Le parrain de leur fils Emile et Charles de faire d'Auguste son unique héritier
à sa mort.
Le moment venu, un terrible incendie détruisit en grande partie la propriété du défunt
NE laissant aucune trace du fameux pacte bien que notarial période durant laquelle
sévirent deux années de fièvre aphteuse finissant de réduire à néant Le fruit d’une
vie entière de labeur.
La famille entière quitta l’exploitation les jours suivant la naissance de Mon père -pro-
bablement afin d'éviter que ma grand-mère NE donne naissance à Mon père en che-
min -et vinrent s’installer dans une Grande maison à trois étages au Lieu-dit Le Lion
d'Or sur la Route de Paris à mi-chemin entre Caen et Lisieux et y finir leurs jours se
rappelant Leur vie durant l'inoubliable passage Des troupes de Libérateurs montant
sur Paris en jetant Des chewing-gums à tous les enfants -dont faisait partie Mon
père- en Juin 1944.
Emile et Reine restèrent là quelques temps-là puis s'installèrent sur la commune de
Croissanville, tout près ou vécurent mon père parmi ses frères et sœurs avant qu’il
NE rencontre ma mère Simone et NE parte s’installer dans un corps de ferme au
39bis de la rue Jules Guesde dans Le bas de Mézidon en 1958 puis de se mettre à
son compte en qualité de transporteur peu de temps avant ma naissance et où mon
frère et moi passèrent notre plus tendre enfance.
Mon grand-père Emile, bien qu’ayant eu la chance de poursuivre ses études sur Pa-
ris grâce à son parrain avant-guerre, décrocha son BAC et sortit premier de sa pro-
mo mais dû se résoudre à travailler à la ferme puis une fois marié à se mettre à son
compte en qualité de transporteur puis vint finalement grossir les rangs des chauf -
feurs routiers des Courriers Normands afin d'aider ma grand-mère Reine, postière à
subvenir aux besoins de toute la famille. (Extrait de ‘sur la route du Camembert Her-
tement’)
Extrait de publication locale de l’époque :
Pour retrouver la genèse de l’histoire Gervais-Danone, prenons la direction du
pays de Bray, réputé pour son beurre et son lait crémeux.
Un matin de 1850, Charles Gervais, commis d’un important mandataire des Halles
de Paris, apprend qu’une fermière, Mme Hérould, possède la recette bien gardée du
plus exquis des fromages blancs de Normandie.
Conquis, il s’installe aussitôt à la ferme du Manais pour y entreprendre sa production.
Le succès est immédiat et la demande croissante l’oblige à déménager.
Il achète donc, à quelques kilomètres de là, la ferme de l’Estre, qui deviendra plus
tard la Grande usine de Ferrières-en-Bray.
Dès 1872, nait un second produit Gervais, dont la popularité ne tardera pas à égaler
celle Des Petits-Suisses: IL s’agit du fameux carré frais.
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Mon père Pierre Hertement, fils ainé d’une famille de 8 enfants, dont deux pé-
rirent pendant la guerre, EST né Le 8 Octobre 1931 sur la commune de Ferrières-en-
Bray en Seine Maritime.
A l’époque, ses propres parents Emile 26 ans et Reine 28 ans, mes grand-parents,
étaient de jeunes mariés et vivaient sur la propriété familiale Des Gervais au lieu-dit
Le Manais à la Ferme du château sur l’aile droite du bel édifice de 1730 chez Au-
guste et Marie Hertement, née Cresson.
Agriculteurs, ils exploitaient une ferme de plus de cent-cinquante vaches.
Les deux familles s’appréciaient si bien que mes arrière-grand parents firent de
Charles Le parrain de leur fils Emile et Charles de faire d'Auguste son unique héritier
à sa mort.
Le moment venu, un terrible incendie détruisit en grande partie la propriété du défunt
NE laissant aucune trace du fameux pacte bien que notarial période durant laquelle
sévirent deux années de fièvre aphteuse finissant de réduire à néant Le fruit d’une
vie entière de labeur.
La famille entière quitta l’exploitation les jours suivant la naissance de Mon père -pro-
bablement afin d'éviter que ma grand-mère NE donne naissance à Mon père en che-
min -et vinrent s’installer dans une Grande maison à trois étages au Lieu-dit Le Lion
d'Or sur la Route de Paris à mi-chemin entre Caen et Lisieux et y finir leurs jours se
rappelant Leur vie durant l'inoubliable passage Des troupes de Libérateurs montant
sur Paris en jetant Des chewing-gums à tous les enfants -dont faisait partie Mon
père- en Juin 1944.
Emile et Reine restèrent là quelques temps-là puis s'installèrent sur la commune de
Croissanville, tout près ou vécurent mon père parmi ses frères et sœurs avant qu’il
NE rencontre ma mère Simone et NE parte s’installer dans un corps de ferme au
39bis de la rue Jules Guesde dans Le bas de Mézidon en 1958 puis de se mettre à
son compte en qualité de transporteur peu de temps avant ma naissance et où mon
frère et moi passèrent notre plus tendre enfance.
Mon grand-père Emile, bien qu’ayant eu la chance de poursuivre ses études sur Pa-
ris grâce à son parrain avant-guerre, décrocha son BAC et sortit premier de sa pro-
mo mais dû se résoudre à travailler à la ferme puis une fois marié à se mettre à son
compte en qualité de transporteur puis vint finalement grossir les rangs des chauf -
feurs routiers des Courriers Normands afin d'aider ma grand-mère Reine, postière à
subvenir aux besoins de toute la famille. (Extrait de ‘sur la route du Camembert Her-
tement’)
Extrait de publication locale de l’époque :
Pour retrouver la genèse de l’histoire Gervais-Danone, prenons la direction du
pays de Bray, réputé pour son beurre et son lait crémeux.
Un matin de 1850, Charles Gervais, commis d’un important mandataire des Halles
de Paris, apprend qu’une fermière, Mme Hérould, possède la recette bien gardée du
plus exquis des fromages blancs de Normandie.
Conquis, il s’installe aussitôt à la ferme du Manais pour y entreprendre sa production.
Le succès est immédiat et la demande croissante l’oblige à déménager.
Il achète donc, à quelques kilomètres de là, la ferme de l’Estre, qui deviendra plus
tard la Grande usine de Ferrières-en-Bray.
Dès 1872, nait un second produit Gervais, dont la popularité ne tardera pas à égaler
celle Des Petits-Suisses: IL s’agit du fameux carré frais.
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