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e, de son côté, sa fortune n’était plus à faire. Plantations de
cacao au Cameroun, forages de pétrole au Vénézuéla, mines d’or
au Brésil. Ses aïeuls avaient investi au début du siècle partout
où l’on pouvait exploiter les hommes, leurs ressources et surtout
leur honneur. C’était des colons dans tous les sens du terme, par-
fois avec le circonflexe, parfois sans. Ils incarnaient ce que l’on
appelle la grosse bourgeoisie, les nouveaux riches des années 50.
Si, à ces succès financiers on accolait un « De La Berthelière »,
alors ça changeait tout. Elle et sa famille passeraient dans un autre
monde. C’est donc avec les yeux de la passion qu’il y a 6 ans de
cela, Jean-Lo et Bertille se marièrent. Ces deux amoureux avaient
tout pour eux. L’argent, la généalogie, les amis de la paroisse et
surtout Jésus Christ notre sauveur… enfin le leur.
Jean-Lo avait pris la tête de la filiale agroalimentaire du groupe
Grouchon. Il ambitionnait le siège de PDG à terme, mais n’était
pas pressé tant que beau-papa était aux commandes du navire.
Jean-Lo était souvent en déplacement à l’étranger ou en ren-
dez-vous marketing avec son agence parisienne Jeune&Fun
Comm’ qui l’orientait considérablement pour positionner ses
marques commerciales.
Son relais pour les grosses actions de communication, les lan-
cements ou les situations de crise, c’était Tony. Le plus drôle est
qu’ils habitaient tous les deux le même quartier de cette petite
ville de province à une heure de La Défense. Ils se croisaient par-
fois à la boulangerie, parfois chez le primeur. Ils échangeaient des
banalités et retournaient tous les deux dans leur habitat respectif.
Une bicoque mitoyenne sur 3 niveaux pour le communiquant et
le manoir familial pour l’autre. Dès que Tony avait le dos tourné,
Jean-Lo ne pouvait pas s’empêcher de jeter un œil sur ses petites
fesses rebondies. Il adorait distinguer la forme d’un caleçon à tra-
vers un pantalon slim. Il aimait aussi imaginer des testicules en
liberté dans un bas de survêtement. Chaque fois qu’il croisait un
homme à son goût, il visualisait tout de suite vers quel côté était
orienté son pénis dans son slip. Lui c’est à gauche, huuuummm,
lui plutôt à droite, encore plus huuuummmm.
Monsieur De La Berthelière avait en tout temps une bite dans
la tête et parfois un petit œuf dans le cul ! C’était son plaisir, en
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cacao au Cameroun, forages de pétrole au Vénézuéla, mines d’or
au Brésil. Ses aïeuls avaient investi au début du siècle partout
où l’on pouvait exploiter les hommes, leurs ressources et surtout
leur honneur. C’était des colons dans tous les sens du terme, par-
fois avec le circonflexe, parfois sans. Ils incarnaient ce que l’on
appelle la grosse bourgeoisie, les nouveaux riches des années 50.
Si, à ces succès financiers on accolait un « De La Berthelière »,
alors ça changeait tout. Elle et sa famille passeraient dans un autre
monde. C’est donc avec les yeux de la passion qu’il y a 6 ans de
cela, Jean-Lo et Bertille se marièrent. Ces deux amoureux avaient
tout pour eux. L’argent, la généalogie, les amis de la paroisse et
surtout Jésus Christ notre sauveur… enfin le leur.
Jean-Lo avait pris la tête de la filiale agroalimentaire du groupe
Grouchon. Il ambitionnait le siège de PDG à terme, mais n’était
pas pressé tant que beau-papa était aux commandes du navire.
Jean-Lo était souvent en déplacement à l’étranger ou en ren-
dez-vous marketing avec son agence parisienne Jeune&Fun
Comm’ qui l’orientait considérablement pour positionner ses
marques commerciales.
Son relais pour les grosses actions de communication, les lan-
cements ou les situations de crise, c’était Tony. Le plus drôle est
qu’ils habitaient tous les deux le même quartier de cette petite
ville de province à une heure de La Défense. Ils se croisaient par-
fois à la boulangerie, parfois chez le primeur. Ils échangeaient des
banalités et retournaient tous les deux dans leur habitat respectif.
Une bicoque mitoyenne sur 3 niveaux pour le communiquant et
le manoir familial pour l’autre. Dès que Tony avait le dos tourné,
Jean-Lo ne pouvait pas s’empêcher de jeter un œil sur ses petites
fesses rebondies. Il adorait distinguer la forme d’un caleçon à tra-
vers un pantalon slim. Il aimait aussi imaginer des testicules en
liberté dans un bas de survêtement. Chaque fois qu’il croisait un
homme à son goût, il visualisait tout de suite vers quel côté était
orienté son pénis dans son slip. Lui c’est à gauche, huuuummm,
lui plutôt à droite, encore plus huuuummmm.
Monsieur De La Berthelière avait en tout temps une bite dans
la tête et parfois un petit œuf dans le cul ! C’était son plaisir, en
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