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retenir très longtemps, tellement cette femme l’excitait. Il re-
commença une seconde fois, puis une troisième. Jamais ça ne lui
était arrivé. Il roula un joint d’herbe, se coucha et se refit jouir une
dernière fois avant de s’endormir.
Marge - 1947
Cary n’était pas du genre à parler pour ne rien dire. Il savait que
fermer sa gueule était souvent plus intéressant que de brasser autant
que le Moulin Rouge. Donc il se taisait. Il observait et en ça, elle
l’admirait énormément.
Il voyait tout, entendait tout, sentait tout. Marge était persuadée
que Jerry Siegel s’était inspiré de Cary pour créer son Superman.
Un mec un peu plus que normal. Voilà une semaine qu’ils ne se
quittaient plus. Tous les soirs, il l’amenait aux Folies en Cadillac
convertible, buvait généralement une bonne bouteille de bour-
gogne, regardait le show dans sa globalité et repartait avec sa Fran-
çaise rejoindre sa Suite Royale au Meurice.
Sa terrasse surplombait le jardin des Tuileries et permettait de
fixer les yeux dans les yeux la Tour Eiffel, comme si elle était son
égal. Marge se régalait à déambuler nue dans les recoins de cette
chambre sans fin. Les 12m2 partagés avec Hélène étaient bien loin
au final, même si le doux sourire de sa colocataire lui apparaissait
régulièrement comme des flashs. Elle voulait des noix de cajou,
elle en dégustait dans la minute. Le Ruinart coulait comme de l’eau
minérale, les fruits venaient de tous les arbres du monde. Cary assis
à son balcon, ne se lassait pas de voir le bombé de ses seins et la
houle de ses fesses lorsque qu’elle marchait sur la pointe des pieds.
Le gramophone crissait du crooner à la chaîne, tout sentait la légè-
reté. La guerre était gagnée, les Américains se pressaient de rester
sur cette terre libérée, Paris était l’endroit où il fallait s’aimer. Cary
avait de l’argent, beaucoup beaucoup. Il avait créé un empire colos-
sal. On l’appelait The Press Mogul dans tout New York, mais aussi
à Chicago, San Francisco, Los Angeles, Miami, Dallas et même à
Denver. Deux titres américains sur trois, qui sortaient quotidiennement,
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commença une seconde fois, puis une troisième. Jamais ça ne lui
était arrivé. Il roula un joint d’herbe, se coucha et se refit jouir une
dernière fois avant de s’endormir.
Marge - 1947
Cary n’était pas du genre à parler pour ne rien dire. Il savait que
fermer sa gueule était souvent plus intéressant que de brasser autant
que le Moulin Rouge. Donc il se taisait. Il observait et en ça, elle
l’admirait énormément.
Il voyait tout, entendait tout, sentait tout. Marge était persuadée
que Jerry Siegel s’était inspiré de Cary pour créer son Superman.
Un mec un peu plus que normal. Voilà une semaine qu’ils ne se
quittaient plus. Tous les soirs, il l’amenait aux Folies en Cadillac
convertible, buvait généralement une bonne bouteille de bour-
gogne, regardait le show dans sa globalité et repartait avec sa Fran-
çaise rejoindre sa Suite Royale au Meurice.
Sa terrasse surplombait le jardin des Tuileries et permettait de
fixer les yeux dans les yeux la Tour Eiffel, comme si elle était son
égal. Marge se régalait à déambuler nue dans les recoins de cette
chambre sans fin. Les 12m2 partagés avec Hélène étaient bien loin
au final, même si le doux sourire de sa colocataire lui apparaissait
régulièrement comme des flashs. Elle voulait des noix de cajou,
elle en dégustait dans la minute. Le Ruinart coulait comme de l’eau
minérale, les fruits venaient de tous les arbres du monde. Cary assis
à son balcon, ne se lassait pas de voir le bombé de ses seins et la
houle de ses fesses lorsque qu’elle marchait sur la pointe des pieds.
Le gramophone crissait du crooner à la chaîne, tout sentait la légè-
reté. La guerre était gagnée, les Américains se pressaient de rester
sur cette terre libérée, Paris était l’endroit où il fallait s’aimer. Cary
avait de l’argent, beaucoup beaucoup. Il avait créé un empire colos-
sal. On l’appelait The Press Mogul dans tout New York, mais aussi
à Chicago, San Francisco, Los Angeles, Miami, Dallas et même à
Denver. Deux titres américains sur trois, qui sortaient quotidiennement,
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