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M ais vous êtes le bienvenu à mon siège de campagne vous
savez, j’y suis tous les jours de 10h à 14h. C’est sur la place
Alain Minc, en face de l’église.
— J e vois tout à fait, comptez sur moi pour venir vous saluer au
plus vite.
Bertille n’avait pas vraiment l’habitude de parler avec des hommes
de son âge et elle ressentit comme un truc bizarre dans son bas
ventre. Jean-Lo interrompit ce moment en suspens et s’adressa
directement à Alex.
— E nchanté Monsieur, vous avez apprécié le répertoire de Bar-
bara ? Quelle artiste cette Marie-Paule Belle, on s’y croirait !
« Heuuu, on s’y croirait où ? » se dit secrètement Alex. Une
enclume venait de lui fracasser la gueule. Il voulait encore par-
ler avec cette femme dont il était en train de tomber fatalement
amoureux ! Il détesta la face de pasteur de merde de son connard
de mari. Il serra la main au couple, tourna à l’angle de la rue puis
sortit un clope. Jean-Laurent alla chercher le Range pour ne pas
que sa douce épouse soit mouillée. Il déclencha illico les sièges
chauffants et son œuf-gode lui mit les larmes aux yeux. Bertille
monta dans sa voiture de chasse, entrouvrit sa fenêtre et vit ce
jeune homme au regard si particulier lui offrir un dernier sourire.
Ses deux lèvres se décollèrent, sa main délicate se leva naturelle-
ment. La lune se reflétait dans le rétroviseur extérieur.
Alex se mit au milieu de la route.
Bertille rougit de confusion.
Jean-Lo bandait comme un chapiteau.
Béatrice & Tony
Généralement, Tony s’endormait très rapidement devant les
films. Faut dire que les allers-retours à Paris lui croquaient pas
mal d’énergie. Son job en lui-même n’était pas très fatigant, fal-
lait juste avoir des idées malsaines en faisant abstraction de son
amour propre, c’était donc à la portée de n’importe quel homme.
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savez, j’y suis tous les jours de 10h à 14h. C’est sur la place
Alain Minc, en face de l’église.
— J e vois tout à fait, comptez sur moi pour venir vous saluer au
plus vite.
Bertille n’avait pas vraiment l’habitude de parler avec des hommes
de son âge et elle ressentit comme un truc bizarre dans son bas
ventre. Jean-Lo interrompit ce moment en suspens et s’adressa
directement à Alex.
— E nchanté Monsieur, vous avez apprécié le répertoire de Bar-
bara ? Quelle artiste cette Marie-Paule Belle, on s’y croirait !
« Heuuu, on s’y croirait où ? » se dit secrètement Alex. Une
enclume venait de lui fracasser la gueule. Il voulait encore par-
ler avec cette femme dont il était en train de tomber fatalement
amoureux ! Il détesta la face de pasteur de merde de son connard
de mari. Il serra la main au couple, tourna à l’angle de la rue puis
sortit un clope. Jean-Laurent alla chercher le Range pour ne pas
que sa douce épouse soit mouillée. Il déclencha illico les sièges
chauffants et son œuf-gode lui mit les larmes aux yeux. Bertille
monta dans sa voiture de chasse, entrouvrit sa fenêtre et vit ce
jeune homme au regard si particulier lui offrir un dernier sourire.
Ses deux lèvres se décollèrent, sa main délicate se leva naturelle-
ment. La lune se reflétait dans le rétroviseur extérieur.
Alex se mit au milieu de la route.
Bertille rougit de confusion.
Jean-Lo bandait comme un chapiteau.
Béatrice & Tony
Généralement, Tony s’endormait très rapidement devant les
films. Faut dire que les allers-retours à Paris lui croquaient pas
mal d’énergie. Son job en lui-même n’était pas très fatigant, fal-
lait juste avoir des idées malsaines en faisant abstraction de son
amour propre, c’était donc à la portée de n’importe quel homme.
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