Page 123 - Brochure
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q cent mineurs volontaires venus du nord de la France sont arrivés par camion
dans le but de renforcer les équipes de déblaiement. Plusieurs équipières et
équipiers recevront des médailles d’honneur pour leur courage et leur dévouement
exemplaires au cours de ces journées. Nous noterons mesdemoiselles Jacqueline
Roussel et Anne-Marie Lanfry (fille de G. Lanfry).
Le 6 juillet 1944, en 1943 le maire
Médaille commémorative tire la sonnette d’alarme et informe
de la guerre 1939-1945. que le conseil municipal a voté un
crédit de cinq millions de francs de
Cette médaille est associée travaux dont la somme de 550.000
à un diplôme dont le texte francs n’a pas été remboursée. Ces
suit : « Nous soussigné xxxx sommes représentent la sécurité des
préfet de police, certifions concitoyens et si les entrepreneurs
que madame ou monsieur ne sont pas payés ils ne pourront
xxxx né(e) le xxxx dépar- pas continuer à travailler. Un certain
tement xxxx qui faisait partie nombre de familles veulent établir des
du personnel de la Défense tranchées familiales, et n’ont pas les
passive de la ville de xxxx a moyens de faire l’avance des sommes
droit au port de la médaille requises correspondant à l’achat du
commémorative de la guerre bois nécessaire à leur consolidation.
de 1939-1945 avec barrette
« Défense Passive » en
application de l’article 6bis du
décret n° 46-1217 du 21 mai
1946, modifié par le décret
n° 49-1148 du 2 août 1949 ».
Signature du préfet. Le maire encourage ces familles,
décide de faire les avances nécessaires
(Collection particulière).
qui lui seront remboursées par l’État.
Il charge la Défense passive de se rendre sur place afin de contrôler si le travail est
bien exécuté et éventuellement donner des conseils de modification. Un crédit
d’un million de francs a été ouvert pour paiement des travaux de Défense passive.
Les vacations des contrôleurs n’ont pas été payées, le maire propose une fois de
plus une avance faite par la ville.
Le 24 août 1944, monsieur le maire a demandé aux autorités d’occupation,
l’autorisation pour la population de se réfugier dans les tunnels pendant les
bombardements. L’autorisation est validée, mais la S.N.C.F. lui a indiqué que les
tunnels sont encore utilisés. Chaque nuit trois trains les traversent, venant de
Maromme et se dirigeant vers Amiens et Lille. Un tunnel serait vacant, celui de
la côte Sainte-Catherine, mais dix locomotives y sont en stationnement. Pour
utiliser ces tunnels la S.N.C.F. ne doit plus fonctionner.
Le 31 août 1944, au début de l’après-midi à 15 h 15 exactement, monsieur René
Stackler décide de faire remonter le drapeau français qui flotte fièrement sur le
fronton de l’hôtel de ville. Le drapeau avait été descendu quatre ans plus tôt le
9 juin 1940 par les troupes d’occupation. Désormais un nouveau conseil municipal
peut être mis en place. La cérémonie d’installation du nouveau conseil municipal
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dans le but de renforcer les équipes de déblaiement. Plusieurs équipières et
équipiers recevront des médailles d’honneur pour leur courage et leur dévouement
exemplaires au cours de ces journées. Nous noterons mesdemoiselles Jacqueline
Roussel et Anne-Marie Lanfry (fille de G. Lanfry).
Le 6 juillet 1944, en 1943 le maire
Médaille commémorative tire la sonnette d’alarme et informe
de la guerre 1939-1945. que le conseil municipal a voté un
crédit de cinq millions de francs de
Cette médaille est associée travaux dont la somme de 550.000
à un diplôme dont le texte francs n’a pas été remboursée. Ces
suit : « Nous soussigné xxxx sommes représentent la sécurité des
préfet de police, certifions concitoyens et si les entrepreneurs
que madame ou monsieur ne sont pas payés ils ne pourront
xxxx né(e) le xxxx dépar- pas continuer à travailler. Un certain
tement xxxx qui faisait partie nombre de familles veulent établir des
du personnel de la Défense tranchées familiales, et n’ont pas les
passive de la ville de xxxx a moyens de faire l’avance des sommes
droit au port de la médaille requises correspondant à l’achat du
commémorative de la guerre bois nécessaire à leur consolidation.
de 1939-1945 avec barrette
« Défense Passive » en
application de l’article 6bis du
décret n° 46-1217 du 21 mai
1946, modifié par le décret
n° 49-1148 du 2 août 1949 ».
Signature du préfet. Le maire encourage ces familles,
décide de faire les avances nécessaires
(Collection particulière).
qui lui seront remboursées par l’État.
Il charge la Défense passive de se rendre sur place afin de contrôler si le travail est
bien exécuté et éventuellement donner des conseils de modification. Un crédit
d’un million de francs a été ouvert pour paiement des travaux de Défense passive.
Les vacations des contrôleurs n’ont pas été payées, le maire propose une fois de
plus une avance faite par la ville.
Le 24 août 1944, monsieur le maire a demandé aux autorités d’occupation,
l’autorisation pour la population de se réfugier dans les tunnels pendant les
bombardements. L’autorisation est validée, mais la S.N.C.F. lui a indiqué que les
tunnels sont encore utilisés. Chaque nuit trois trains les traversent, venant de
Maromme et se dirigeant vers Amiens et Lille. Un tunnel serait vacant, celui de
la côte Sainte-Catherine, mais dix locomotives y sont en stationnement. Pour
utiliser ces tunnels la S.N.C.F. ne doit plus fonctionner.
Le 31 août 1944, au début de l’après-midi à 15 h 15 exactement, monsieur René
Stackler décide de faire remonter le drapeau français qui flotte fièrement sur le
fronton de l’hôtel de ville. Le drapeau avait été descendu quatre ans plus tôt le
9 juin 1940 par les troupes d’occupation. Désormais un nouveau conseil municipal
peut être mis en place. La cérémonie d’installation du nouveau conseil municipal
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