Page 118 - Brochure
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ne indemnité de 44.028 francs sera versée par la ville au prestataire en fonction
des journées d’utilisation et de la surface du hangar.
En 1941, on note que les services de la Défense passive ont été quelques peu
dédaignés par la population et les responsables et cela depuis septembre 1939.
Une réorganisation ou plutôt une organisation générale est devenue nécessaire
et pressante.
La ville est divisée en quatre secteurs :
Le poste de commandement situé à l’hôtel de ville dirigé par le maire.
Le secteur Nord-Est au couvent des Saints-Anges, 48, rue Saint-Hilaire, dirigé par
monsieur Poissant avec les docteurs Pelcot, Paradis, Hélot et Mme Paradis.
Le secteur Ouest, à la crèche Brière rue Dumont d’Urville dirigée par Mmes Hamelin
et Moreau avec le docteur Henry et Mlle Ledard.
Le secteur Sud (rive gauche) à la Ruche, 47, rue Méridienne, dirigé par messieurs
Beaujard et Salmon, avec Mlle Michaux.
Un secteur centre, au lycée Corneille. Ces secteurs sont divisés en 121 îlots
dirigés chacun par un chef. Il sera fait appel aux volontaires pour les emplois
de brancardiers, détecteurs, secrétaires, chauffeurs, agents de liaison dont la
main-d’œuvre manque énormément à cette époque.
En septembre 1942, suite à une réunion entre le Syndicat Patronal de l’Industrie
du Bâtiment et des Travaux Publics et les équipes de dégagement et de
sauvetage de la ville, diverses dépenses de frais de bureau sont sollicitées.
On mentionne : les différentes circulaires et convocations envoyées aux équipiers
et aux entreprises, les bordereaux de paiement établis en deux exemplaires par
entreprise à chaque bombardement, les enveloppes, stencils, timbres-poste
dont le montant s’élève à 5.000 francs entre septembre 1942 et décembre 1943.
Le conseil valide cette demande.
Le 24 septembre 1942, la Défense passive aidée du président du Syndicat
Patronal de l’Industrie du Bâtiment et des Travaux publics de Rouen et de la
région a mis sur pied une organisation dont le but est de déblayer les rues en
cas de bombardement et de sauver les victimes. Elle consiste en la création de
22 équipes de dix personnes, réparties par poste en plusieurs points de la rive
droite (hôtel de ville, bourse du travail, rue Saint-Hilaire…) et deux points de la rive
gauche dont une rue Méridienne. Les postes sont équipés en outils nécessaires
à leur travail.
Monsieur Lanfry a acquis pour le compte de la Défense passive, les outils
nécessaires, évitant à la ville la fourniture de bons-matières12.
Ces équipes sont composées de personnels qualifiés et monsieur Lanfry demande
pour chacun une somme forfaitaire de 15 francs de l’heure.
12. Bons-matières : rappelons que pendant la guerre, et même après, lors de la reconstruction,
l’achat de matériaux nécessitait des bons à cause de la pénurie de matériaux. Après la guerre la
reconstruction a demandé beaucoup de temps à cause du manque de ces matières premières.
(fer et ciment par exemple).
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des journées d’utilisation et de la surface du hangar.
En 1941, on note que les services de la Défense passive ont été quelques peu
dédaignés par la population et les responsables et cela depuis septembre 1939.
Une réorganisation ou plutôt une organisation générale est devenue nécessaire
et pressante.
La ville est divisée en quatre secteurs :
Le poste de commandement situé à l’hôtel de ville dirigé par le maire.
Le secteur Nord-Est au couvent des Saints-Anges, 48, rue Saint-Hilaire, dirigé par
monsieur Poissant avec les docteurs Pelcot, Paradis, Hélot et Mme Paradis.
Le secteur Ouest, à la crèche Brière rue Dumont d’Urville dirigée par Mmes Hamelin
et Moreau avec le docteur Henry et Mlle Ledard.
Le secteur Sud (rive gauche) à la Ruche, 47, rue Méridienne, dirigé par messieurs
Beaujard et Salmon, avec Mlle Michaux.
Un secteur centre, au lycée Corneille. Ces secteurs sont divisés en 121 îlots
dirigés chacun par un chef. Il sera fait appel aux volontaires pour les emplois
de brancardiers, détecteurs, secrétaires, chauffeurs, agents de liaison dont la
main-d’œuvre manque énormément à cette époque.
En septembre 1942, suite à une réunion entre le Syndicat Patronal de l’Industrie
du Bâtiment et des Travaux Publics et les équipes de dégagement et de
sauvetage de la ville, diverses dépenses de frais de bureau sont sollicitées.
On mentionne : les différentes circulaires et convocations envoyées aux équipiers
et aux entreprises, les bordereaux de paiement établis en deux exemplaires par
entreprise à chaque bombardement, les enveloppes, stencils, timbres-poste
dont le montant s’élève à 5.000 francs entre septembre 1942 et décembre 1943.
Le conseil valide cette demande.
Le 24 septembre 1942, la Défense passive aidée du président du Syndicat
Patronal de l’Industrie du Bâtiment et des Travaux publics de Rouen et de la
région a mis sur pied une organisation dont le but est de déblayer les rues en
cas de bombardement et de sauver les victimes. Elle consiste en la création de
22 équipes de dix personnes, réparties par poste en plusieurs points de la rive
droite (hôtel de ville, bourse du travail, rue Saint-Hilaire…) et deux points de la rive
gauche dont une rue Méridienne. Les postes sont équipés en outils nécessaires
à leur travail.
Monsieur Lanfry a acquis pour le compte de la Défense passive, les outils
nécessaires, évitant à la ville la fourniture de bons-matières12.
Ces équipes sont composées de personnels qualifiés et monsieur Lanfry demande
pour chacun une somme forfaitaire de 15 francs de l’heure.
12. Bons-matières : rappelons que pendant la guerre, et même après, lors de la reconstruction,
l’achat de matériaux nécessitait des bons à cause de la pénurie de matériaux. Après la guerre la
reconstruction a demandé beaucoup de temps à cause du manque de ces matières premières.
(fer et ciment par exemple).
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