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y a lieu d’établir des états distincts pour chaque catégorie d’emplois. Cela concerne
les gardes de voies ferrées, les gardes d’autres voies de communication, les gardes
d’installations militaires, les gardes d’usines, les gardes de dépôts de carburant,
les gardes de câbles téléphoniques. Ces états seront établis afin d’éviter des
rejets après paiement. Chaque personnel requis devra faire parvenir au plus vite
le récépissé justifiant de sa présence pour le compte de la Défense passive.
Lors de l’ouverture de séance du 28 septembre 1939, monsieur Hempel, maire,
soumet plusieurs devis pour la construction d’abris et de tranchées pour la
population et principalement pour les enfants des écoles. Ces tranchées pourraient
être aménagées dans les « Vaillons » place située devant l’école Jules Ferry, rue
de Paris. En raison de la montée des eaux en hiver, un conseiller municipal
propose la construction de tranchées et abris dans le parc Henri Barbusse,
proche des groupes scolaires. Le devis pour la construction de tranchées aux
écoles des filles place des Vaillons et au parc Fleury, ainsi qu’à l’école des garçons
au parc communal s’élève à 298.621,50 francs pour une construction en béton
et à 175.547,00 francs pour une construction en rondins.

Plan de Robert Billiez, architecte à Saint-Étienne-du-Rouvray montrant l’aménagement
des tranchées couvertes de l’école des filles des Vaillons, c’est aujourd’hui l’école Jules-Ferry
rue de Paris. (Collection archives municipale de Saint-Étienne-du-Rouvray).

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