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pparaissaient également leurs commentaires en fin de garde et leur signature
afin de confirmer leur constat. La raison de cette procédure est la surveillance
inquiétante de l’armée d’occupation, qui à partir du 16 juillet 1943 est effectuée à
raison d’un seul homme par kilomètre de voie.
Ces gardiens de voies qui ne sont pas obligatoirement des membres de la Défense
passive doivent posséder des laissez-passer pour intervenir.

Brassard avec repère G.V. (destiné aux gardes-voies) qui permettait à ces personnels
de circuler à pied ou à bicyclette en dehors des heures du couvre-feu.

(Archives patrimoniales-Métropole Rouen Normandie, photo de l’auteur).

Un courrier du préfet (M. Bouffet) en date du 13 avril 1942 au maire de Saint-
Étienne-du-Rouvray précise le paiement des salaires des gardiens d’installations
militaires que les autorités allemandes refusent de prendre à leur charge.
Cette information est transmise conformément aux instructions du ministre
secrétaire d’État à l’Économie Nationale et aux Finances. Les dépenses afférentes
aux divers services de garde ordonnées par les autorités allemandes ne doivent
plus être supportées par le compte des « réquisitions allemandes ». Ces dépenses
devront être imputées à un compte ouvert dans les écritures de la Trésorerie
générale sous l’intitulé « paiements à imputer pour comptes dépenses des
ministères ».

Récépissé à renvoyer à l’employeur du personnel qui a été requis dans le cadre de la surveillance
des voies ferrées. (Collection archives municipale de Saint-Étienne-du-Rouvray).

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