Page 140 - Brochure
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la vue des devis, le maire annonce un coût très élevé des travaux à effectuer,
de même pour le service de guet et les gardes de nuit. Les crédits manquent et
il propose de solliciter une avance de fonds et une subvention à l’administration
supérieure.
Le 23 novembre 1939, afin d’assurer la sécurité de la population, le maire se
trouve dans l’obligation d’acheter des matériaux pour la Défense passive.
Il décide de passer un marché avec monsieur Jean Blard exploitant forestier
à Rouen. Cela concerne la fourniture de rondins et madriers dont la dépense
s’élèvera à la somme de 30.000 francs. Il passera également un marché avec
monsieur Roger Dhainaut importateur de bois à Grand-Couronne, pour l’achat
de rondins et madriers dont la somme se montera à 4.400 francs.
Il passera enfin un marché avec les anciens établissements Leboullenger
(160 rue Saint-Sever à Rouen) pour la fourniture d’outillage destiné à construire
les tranchées pour un coût de 4.200 francs. La première facture consacrée
à la Défense passive se monte donc à 38.600 francs. Le maire obtiendra une
autorisation de traiter de gré à gré pour l’achat de matériaux.
Un courrier du préfet en date du 8 janvier 1941 demande aux communes
d’indiquer les effectifs actuels du personnel attachés aux différents services de
la Défense passive ainsi que la situation du matériel. La réponse du maire de la
commune de Saint-Étienne-du-Rouvray sera la suivante :
Service sanitaire Brancardiers : 32 personnes.
Ambulance : 1.
Effectif du service contre les gaz :
3 docteurs, 2 pharmaciens, Service incendie
4 préparateurs.
Docteurs : 3. Effectif du service d’incendie :
Pharmaciens : 2 + 4 préparateurs 20 personnes.
en pharmacie. Motopompe : 1.
Infirmiers : 10 personnes. Effectif de déblaiement :
10 personnes.
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de même pour le service de guet et les gardes de nuit. Les crédits manquent et
il propose de solliciter une avance de fonds et une subvention à l’administration
supérieure.
Le 23 novembre 1939, afin d’assurer la sécurité de la population, le maire se
trouve dans l’obligation d’acheter des matériaux pour la Défense passive.
Il décide de passer un marché avec monsieur Jean Blard exploitant forestier
à Rouen. Cela concerne la fourniture de rondins et madriers dont la dépense
s’élèvera à la somme de 30.000 francs. Il passera également un marché avec
monsieur Roger Dhainaut importateur de bois à Grand-Couronne, pour l’achat
de rondins et madriers dont la somme se montera à 4.400 francs.
Il passera enfin un marché avec les anciens établissements Leboullenger
(160 rue Saint-Sever à Rouen) pour la fourniture d’outillage destiné à construire
les tranchées pour un coût de 4.200 francs. La première facture consacrée
à la Défense passive se monte donc à 38.600 francs. Le maire obtiendra une
autorisation de traiter de gré à gré pour l’achat de matériaux.
Un courrier du préfet en date du 8 janvier 1941 demande aux communes
d’indiquer les effectifs actuels du personnel attachés aux différents services de
la Défense passive ainsi que la situation du matériel. La réponse du maire de la
commune de Saint-Étienne-du-Rouvray sera la suivante :
Service sanitaire Brancardiers : 32 personnes.
Ambulance : 1.
Effectif du service contre les gaz :
3 docteurs, 2 pharmaciens, Service incendie
4 préparateurs.
Docteurs : 3. Effectif du service d’incendie :
Pharmaciens : 2 + 4 préparateurs 20 personnes.
en pharmacie. Motopompe : 1.
Infirmiers : 10 personnes. Effectif de déblaiement :
10 personnes.
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