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nt-Étienne-du-Rouvray

Les maires durant la période de la Seconde Guerre mondiale ont été :

De 1929 à 1939 : Yves Morault né le 7 septembre 1894 médecin de profession,
qui décède au cours de son mandat le 25 février 1939.

Du 1er mai 1939 au 31 août 1944 : Gilbert Hempel né le 22 octobre 1893, médecin
de profession.

Du 27 octobre 1944 à 1945 : Constant Crestey né le 17 mars 1899, maire désigné
par le préfet. Il est à noter que sous le gouvernement de Vichy, le préfet avait le
droit de révoquer ou de nommer le maire d’une commune.

En octobre 1939, la Défense passive présente à la commune des devis corres-
pondants à la construction de tranchées pour abriter les enfants des écoles.
Ces tranchées semi-enterrées, ou enterrées, sont recouvertes de caillebotis et
consolidées au moyen de rondins. L’intérieur de ces tranchées est meublé de
bancs en bois. De nombreux personnels des usines environnantes adhérent à cette
organisation, comme ceux de la papeterie de la Chapelle-Darblay, par exemple.
Le personnel civil de la commune de Saint-Étienne-du-Rouvray a été principa-
lement requis afin d’assurer la protection des voies ferrées contre les actes de
sabotage (circulaire du préfet de la Seine-Inférieure en date du 16 mai 1942).
Le commissaire de police et tous agents de la force publique sont chargés de
l’exécution du présent arrêté.

Ordre de mission destiné à un personnel de la Dos d’un ordre de mission dont les consignes
Défense passive qui devra porter un brassard sont inscrites en allemand.
imprimé des lettres G.V. comme Garde-Voies.
On notera le tampon de la préfecture de Seine- (Collection, archives municipales de Saint-Étienne-du-Rouvray).
Inférieure avec en son centre « la francisque
de Vichy » symbole personnel de Philippe Pétain.

(Collection, archives municipales de Saint-Étienne-du-Rouvray).

Justificatif qui émane de la préfecture, adressé à
la mairie de Saint-Étienne-du-Rouvray rappelant

clairement que les membres de la Défense
passive doivent aussi obéir aux soldats allemands.
Rappelons que les préfets à cette époque étaient

aux ordres du gouvernement de l’État français
sous l’autorité du maréchal Pétain. (Collection,

archives municipales de Saint-Étienne-du-Rouvray).

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